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Toujours tenter, derrière les symptômes, d'identifier la maladie ; derrière les faux-semblants, la réalité (Louis Pasteur).

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Billet de blog 17 août 2020

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Novembre d'espoir en Biélotrumpie

Jusqu'à quand, la question est posée depuis la soirée du 3 Novembre, date rituelle de l'élection présidentielle depuis plus de 200 ans en Biélotrumpie...

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Illustration 1

          Jusqu'à quand, la question est posée depuis la soirée du 3 Novembre, date rituelle de l'élection présidentielle depuis plus de 200 ans en Biélotrumpie, jusqu'à quand le peuple biélotrumpien devra-t-il manifester pour exiger le départ du Président Trumpachenko, défait ce jour dans les urnes ?

Illustration 2

          Dans le droit fil de ses menaces et de ses manœuvres d'intimidation des dernières semaines, allant jusqu'au sabordage de la Poste pour empêcher le vote par correspondance, vote qu'il présentait des plus défavorable à son égard, l'ancien Président Trumpachenko ne veut pas quitter le pouvoir. 

  La révolte est appelée à se développer, à New Minsk, la capitale, et dans les autres villes du pays après le score sans appel de moins de 10 % des suffrages en faveur du président sortant, sanction de quatre années de mandat autoritaire, chaotique et raciste qui avaient fini par couper la Biélotrumpie du reste du monde et voué son Président au container à ordures.

Illustration 3

  En ce moment même, des centaines de milliers de manifestants défilent dans les grandes villes, aux quatre coins de cet ancien pays du bloc de l'Ouest, que l'on croyait sclérosé, mais qui manifeste bruyamment son droit à la Démocratie à l'Est comme à l'Ouest.

  « Pars, pars ! ». Toujours le même cri jeté à la face de Trumpachenko. Un slogan dégagiste scandé dans les rues par les manifestants en colère, au milieu des chants, des klaxons de voiture et des brassards aux couleurs de la bannière étoilée. 

Illustration 4

          Réfugiée masquée au Canada voisin, par crainte d'être arrêtée, celle qui vient de remporter la victoire dans ce scrutin présidentiel avec plus de 90 % des voix, Svetlana Thikanovskaïa-Biden a annoncé la création d'un comité pour organiser pacifiquement la transition au pouvoir. « Je n'ai pas voulu devenir une politicienne. Mais le destin a décrété que je me trouverai en première ligne face à l'arbitraire et l'injustice », a dit cette ex-professeure encore inconnue il y a quelques mois, et ne renonçant pas à son geste fétiche de la campagne électorale : le poing levé.

  Une déclaration, mais évidemment pas le geste, qu'a salué l'Union Européenne et tout particulièrement le Président français Emmanuel Macron.

De tout ceci nous tirerons un enseignement, sans parler de morale : lorsque l'on se révèle incapable de s'organiser une opposition repoussoir absolu, l'on n'est pas digne de conserver le pouvoir.   

Illustration 5

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