J’apprends, Monsieur Macron, que vous, Président, avez décidé de "m’emmerder jusqu’au bout".
Je tiens à préciser que je ne suis pas "anti-vaccin" et qu’ayant travaillé dans un hôpital, je n’ai pas eu de réticence à me faire vacciner (c’était alors contre l’hépatite B).
Je ne vais pas détailler mon objection quant à la vaccination au Covid 19, simplement dire que, puisqu’elle n’empêche pas la contamination, l’argument moral selon lequel je ferais courir un risque aux autres ne tient pas. Le risque, c’est moi qui le prends.
Pour quelle raison je prends ce risque ?
Parce que je n’admets pas l’injonction, l’argument de pure autorité. Je m’interroge sur les raisons qui vous poussent à en user et abuser. Je n’en vois pas d’autre que de chercher à camoufler la faillite de votre politique sanitaire.
Celle-ci a été largement commentée, depuis la poursuite d’un saccage programmé de l’hôpital public, jusqu’à l’explosion actuelle des contaminations qui ridiculise votre obsession pour un vaccin qui ne les empêche pas. Qui devrait être considéré comme une thérapeutique préventive à destination des plus fragiles, sans exclusions d’autres remèdes préventifs et curatifs que la médecine de proximité pourrait tout à fait prescrire. J’emploie ici le conditionnel car mon médecin traitant est actuellement, par vos soins, interdit d’exercer.
Il est un procédé ancien des "chefs" défaillants pour détourner la colère de leurs "sujets", la technique du bouc émissaire : désigner dans le peuple des coupables et les vouer à la vindicte publique. Il en fut ainsi en d’autres époques des lépreux, des juifs, des sorcières. C’est un procédé anachronique, Monsieur Macron.
Et c’est un procédé indigne.