Le 3 juin 2013 je publiais sur mon blog le texte intitulé "Victimes et scélérats", http://www.theillac.com/article-victimes-et-scelerats-118334272.html, qui se terminait par ce quatrain:
"La Justice ordinaire, à la fin jugera.
Fulgurante et sereine, elle t’infligera
Ainsi qu’à ton engeance, un immense fatras.
Serons-nous encore là ? Victimes et scélérats."
Depuis, après avoir signé un protocole transactionnel en août 2013, je vois que les choses ne s'arrangent pas du côté des victimes. Quant à moi, Servier m'a "cousu la bouche" : je n'ai pas le droit de m'exprimer sur le sujet. Mais je peux écrire un poème...
Hommage te sois rendu, Jacques Servier, tu es mort.
C’est ainsi que la vie en finit ici-bas.
Certains la balbutie, d’autres en jouent encor’
C’est à la fin je crois, que l’on triomphe, ou pas.
En ton nom, ton engeance à signé protocol’,
Léonin, sournois, malin, ficelé, retors,
Que j’ai signé aussi. Funeste carambol’
De ton âme damnée, mère de Médiator.
Les termes de ce texte, ne te font aucun tort.
La pilule était douce et son effet suave,
Et c’est à nous la faute, et nous étions pléthore,
D’avoir cru au remède. Nous en étions esclave.
Tant vains soient mes mots et vaines mes souffrances
Ne sont-ils pour servir que potence au gibet ?
Ton audace a trahi et terni l’espérance
D’un remède voilant tes actions au rabais.
Je pense à toi Jacques Servier, fi de ton âge,
Fi de l’égard auquel tu aurais droit, tant pis,
Mon cœur se souviendra de ce grand sabotage,
Du souci de l’angoisse dedans ce corps flapi.
Pour solde de tout compte et de toute rancune,
Pour orner ton trépas, ces quelques mots d’humeur
Des « jouets » de ton œuvre, oubliés d’infortune,
Mais en vie et toujours, en quête de bonheur.
Jean-Charles Theillac