Circulaire tiédeur enrouée, ton écorce
Prend la tangente
Essoufflée sur ton front comme pour falsifier un message
Pesant taquet de syllabes en mal d’engeance
Armée de ses reliques dénonçant en chroniques infidèles
L’infernale ascendance de leurs délires
Qui croient l’avoir de leurs fausses notes
Fosses foules qui filent à l’anglaise
Et pis font semblant d’être vides en dérapant comme ça
Sur l’erreur de tes vocables
Fausses foules disciplinées recto-verso l’instant d’un ghetto fictionnel
Ou provision d’une révolution sans essence
A verser sur les roots
Check point
Mais le rêve a tout fait pour qu’on s’en souvienne
Et y’a pas d’âge pour le cristalliser,
Que tu crierais à un détour
De porte à porte, hard-corps à défaut de port et jeter là ton encre
Ecartelée entre cent pavés d’absence
Soudain rompus sous ton pas giratoire
L’avoir à l’œil
Configuration d’ardoise sous un lampadaire qui s’éternise
Et chiffre ton sort, froid planté dans la masse
Des maniaques nostalgies, les larmes à la lanterne
Tu passeras le cap d’hypocondrie sans trop savoir pourquoi
Et l’anicroche défilera en karaoké au bas de ton dernier planning
Alt contrôle / Annule et remplace
Plus de son, plus d’image
C’est peut-être normal
Awake nowhere sur la touche
Et plus tard sur la greffe récupérée du dernier visage
Perquisition sur mémoire vive
L’universelle résumée en cinq lettres pour combler là le verdict
ResetDijon – 03/05 – Isabelle MONIN