De chouettes décapitées en simulacres d’étoiles
L’homme en joue sur frettes en tête de liste
Pour taquiner la flamme soufflée d’absence de rimes
En français si possible,
C’est déjà ça de gagné,
En vain tant d’étoiles s’entêtent
A rayer un sous-bock inondé de zique pourrave
Un jour-jeu comme celui-là en avant des convives,
L’orgie médiatique t’aspire de vastes soumissions.
Ouvre-toi insomnie et révèle la poudre
De ses yeux grands couverts
De Terre en exil
Quelque part en l’ego d’une répartie unique,
In nécrophage cercueil
D’adrénaline, bonhomme, ne vois-tu rien courir ?
Tout ça hurlé comme élégie de parterre d’école
Ou buissonnières réminisciences, petit bonhomme s’en fout.
Il s’enfuit, l’aurore en cage,
D’escalier des uns désaffecté
En Scylla des autres, plongeant désordre
Et funambulesque séduction
Oui, voilà qu’on replonge en non-sens
Pour quelle cravate, on se le demande
Entre facile fossile et trou de mémoire
L’équilibre reste fragile
Et catacomble l’orgueil inconnu dans les parages
Des chouettes décapitées fuyant jusqu’aux frontières du simulacre d’étoiles,
Sans hommage à laisser sur trace
Petit bonhomme s’en fout.
Wassy - 05/09 – Isabelle MONIN
(deuxième version)