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Billet de blog 9 juillet 2015

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Près de 20.000 sans papiers pourrait être régularisé en république d'Irlande

Le département de la justice étudie une proposition de loi visant à régulariser 20.000 sans papiers vivant en république d'Irlande. La proposition, élaborée par le centre des droits des migrants d'Irlande (Migrant Rights Centre of Ireland -MRCI) en collaboration avec les officiels du département de la justice est décrite comme un schéma de régularisation à délai déterminé.

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Le département de la justice étudie une proposition de loi visant à régulariser 20.000 sans papiers vivant en république d'Irlande. La proposition, élaborée par le centre des droits des migrants d'Irlande (Migrant Rights Centre of Ireland -MRCI) en collaboration avec les officiels du département de la justice est décrite comme un schéma de régularisation à délai déterminé.

Les recherches indiquent qu'une grande majorité des sans-papiers vivant en Irlande entre légalement dans le pays, avec des visas en cours et, en restant sur le térritoire à la fin de leurs visas deviennent sans-papiers. Une grande proportion des sans-papiers vivant en Irlande incluent les personnes en provenance des Philippines, de la Chine, Maurice, du Brésil et du Pakistan. (voir les statistiques)

Le ministère de la Justice est traditionnellement opposé à toute mesure de régularisation à grande échelle des sans-papiers et examine plutôt les dossiers au cas par cas. Le porte-parole du ministère de la Justice Frances Fitzgerald dit que la proposition de loi est à l'étude. L'ancien ministre de la Justice Alan Shatter a d'ores et déjà exprimé son soutien en faveur des mesures de régularisation. 

Résidents migrants


La proposition serait admissible seulement à ceux résident en Irlande au cours des quatre dernières années et exclurait toute personne ayant une condamnation pénale grave. Une période probatoire de deux ans serait applicable et, à la sortie du système, les personnes devenues résident pourrait même demander leur citoyenneté. Les individus n'auraient pas accès à la sécurité sociale ou au logement social au cours de cette période, en adéquation avec les règles existantes sur la nécessité que les demandeurs de logement soient obligatoirement "obligatoirement habituelle" en Irlande.

Cette mesure prétend également avoir le potentiel de générer près de 20 millions d'euros de revenu fiscal sous forme de frais d'inscription. Elle estime également à 165 autres millions d'euros en contributions employeur PRSI qui pourrait être généré par la taxation des travailleurs sans-papiers, en sortir de l'économie souterraine.

Des problèmes significatifs

Les recherches du MRCI (centre des droits des migrants d'Irlande) indique que les migrants sans papiers rencontrent des problèmes importants dans l'accès aux services de base et essentiels, comme la santé et l'éducation. Ils restent également incapable de quitter le pays pour visiter les familles élargies.

Le centre affirme qu'il est particulièrement préoccupé par la situation vulnérable des quelque 5.000 enfants de migrants sans papiers, dont beaucoup vont à l'école en Irlande et doivent faire face à un avenir incertain.

En tout, le centre estime qu'il ya entre 20 000 et 26 000 migrants sans papiers qui vivent en Irlande en 2015. La plupart travaillent, selon les recherches, tandis que plus de la moitié des adultes ont fait des études de troisième cycle.

Une grande majorité (81%) reside en Irlande depuis au moins plus de cinq ans.

Les fonctionnaires du ministère ont indiqué avoir naturalisées 80.000 personnes au cours des quatre dernières années.

source: article du Irish Time

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