Dans les tempêtes de forces et formes diverses cela vous aura peut-être échappé. Ici, dans le département de la Dordogne que l’on appelle également « Pays de l’homme » il est une insoumise qui vient de commettre son deuxième livre.
Ex-cadre du Conseil général de la Dordogne (CG 24) Isabelle Chaumard, injustement poursuivie pour escroquerie par son employeur dans l’objectif d’être licenciée, blanchie par la justice, a dû entendre cette phrase prononcée par le directeur général des services : «…la question n’est pas de savoir si vous avez oui ou non commis une faute, la question est de savoir comment se débarrasser d’un collaborateur » sous entendu devenu dérangeant (phrase qui figure dans son premier livre).
De cet épisode tragique de sa vie naîtra : « Collectivités territoriales, ou comment devenir un escroc » (éditions Mélibée). Le succès plus que local de cette parution (plus de 5.000 livres vendus) et les faits dénoncés font qu’une cinquantaine de citoyens se mobilisent en créant une association : « Alarme Citoyenne Collectivités Territoriales » dont le but est de lutter contre la corruption dans ces Collectivités et d’aider sous toute forme que ce soit les agents victimes de maltraitances et de violences institutionnelles.
Un certain nombre de cas où s’affichent décisions arbitraires de l’administration, traitement désastreux d’affaires touchant à la protection de l’enfance, prises illégales d’intérêts de la part du président du CG 24, lui sont soumis par des personnes ayant eu à subir la puissance irraisonnée d’une institution dévoyée et de son président. Devant ces dossiers qui lui sont remis et, compte tenu du mépris affiché par l’autorité dénoncée dans son livre, qui ne répond à aucune question, ne modifie aucune pratique, l’insoumise à qui certains avaient reproché de ne pas donner de noms décide de produire un second ouvrage : « Collectivités territoriales, les noms dits ! »
Ce livre vient de paraître aux éditions Mélibée. Malgré des difficultés d’acheminement, plus de 400 exemplaires ont été vendus le 12 octobre, première journée de disponibilité dans la principale librairie de Périgueux. 250 personnes soutiennent à ce jour l’auteure.
Le 15 octobre, la réaction du Conseil général laisse entendre, en utilisant des arguments de ce qui peut paraître, pour ceux qui connaissent les détails de l’affaire, une pitoyable tartufferie, qu’il pourra attaquer Isabelle Chaumard en justice. Il n'apporte pas de réponse sur le fond et se dérobe en focalisant son attention sur une affaire de personnes. Comme si les révélations parues dans l'ouvrage étaient dérangeantes mais ne remettaient pas en cause le fonctionnement.
La meilleure protection d’Isabelle Chaumard serait que des grands médias nationaux ou des producteurs d’émissions grand public relaient cette information qui concerne au premier chef notre République et porte grief à la qualité du service public sur lequel les citoyens doivent pouvoir compter. Car au-delà des faits, c’est une situation néo féodale qui est à dénoncer, effet pervers de la décentralisation qui, quel que soit le parti politique concerné, avec l’accumulation des mandats, conduit certaines personnalités à avoir des comportements qui mettent à mal les valeurs qui constituent le socle de notre République.
Ce message est envoyé avec l’espoir que des esprits ouverts et curieux veuillent bien s’emparer de ce cas et investiguer sur cette situation. La presse locale suit cette affaire (Sud-Ouest, Dordogne Libre, L'Echo, France 3 TV, France bleu Périgord...).
En vous remerciant pour votre attention.
Théophile Pardo (05-53-29-30-44)
N.B. Isabelle Chaumard a une page facebook du titre de son premier livre : « Collectivités territoriales, ou comment devenir un escroc. » sur laquelle figurent son adresse mail (i.chaumard@yahoo.fr ) et son numéro de téléphone (06 13 85 24 65).
Je sais que madame Isabelle Chaumard a envoyé le manuscrit de son second livre à Médiapart. Le livre est aujourd'hui en librairie, la réaction du Conseil général de la Dordogne est une pitoyable tartufferie. S'il n'y a pas d'attaque en justice les comportements les plus méprisables sont à craindre.