Le principe de ce projet n’est pas tant de photographier le monument aux morts comme objet principal et d’en faire une typologie, mais de l’inscrire dans le paysage vernaculaire qui l’entoure, quitte parfois à le perdre, ou à le rendre si discret que le regard hésite avant de le retrouver ou de l’identifier comme tel.
De fait, je prends aussi cet “exercice“ comme une contrainte nécessaire pour affiner mon approche esthétique du paysage, et particulièrement du paysage urbain. L’agencement des plans, l’importance accordée à des éléments triviaux qui prennent dans l’image autant de place que des éléments “nobles“, le côté à la fois spontané (façonstreet photography) et construit, tout ceci fait de ce travail les prémices de ce qu’il adviendra juste après dans les commandes suivantes, Mémoire du Siècle futur en 1983 (toujours dans le Nord), et Frontières en 1984 —dont j’ai ressorti quelques images récemment dans cet autre billet de mon blog—, sachant que certaines photographies de Mémoire du Siècle futur ont été faites dès l’automne 82, lors de mes pérégrinations de bourg en bourg à travers les deux départements.
La suite est à lire sur mon blog : http://wordspics.wordpress.com/2014/11/11/the-french-monument/