Pourquoi un tel titre ? pourquoi ne pas se démarquer de l'éternelle stigmatisation médiatique et étatique de celles et ceux pour qui le combat contre le capitalisme n'est pas un vain mot ? mon intention n'est pas de débattre du bien fondé de ces actions dites violentes (casse de vitrines symboles du capital et de publicités odieuses sur le mobilier urbain...) quoiqu' il serait positif d'en approfondir les causes et conséquences, mais de poser la question centrale (il me semble!?!) : la lutte contre la casse des droits des travailleurs et étudiants (ces futurs exploités) durement gagnés autrefois au prix des sacrifices que vous savez peut elle se contenter de promenades derrière les fourgons à musique syndicaux avec les résultats que nous avons tou-te-s constaté ?
Et nos pauvres policiers et autres crs dont la charmante réputation n'est plus à faire (ZAD, Sievens et tutti quanti) dont on nous dit qu'ils font preuve d'une retenue exemplaire, faut-il vraiment en faire des victimes ? (Que l'on m'en présente de gentils, je ne saurai que les en féliciter)
Bref vous l'aurez compris je n’adhère absolument pas à ce style d'ambiguïté éditoriale. Je pense à l'inverse qu'il y a urgence (et intelligence) à l'ouverture d'une concertation la plus large sur ce que peut être une lutte digne de ce nom contre ce capitalisme totalitaire (c'est mon point de vue) qui envahit nos vies et ruine notre (unique) Planète...
L'union fait la force dit-on, oui à condition de la pratiquer sans ambiguïté dans la rue, les usines et "nos" médias. Le moins qui se puisse faire est de poser les bonnes questions et de rejeter toute confusion concernant les luttes et celles et ceux qui les mènent.
Amicalement vôtre.
PS: peut-être aurais-je l'occasion de m'exprimer encore...