Un monde, un Cosmos, un cauchemar indescriptible...Éveil, ou plutôt réveil... D' une nuit sans espoir ! Ce ne sont que des mots des bouts de phrases, et pourtant... Pas d'Issue sans Voir, pas de regard sans entrevoir la possibilité d'une issue... Du langage qui ose, qui décrit et de la langue qui dé-construit son propre "mauvais rêve", et pourtant du rêve ne subsisterait que le "mauvais", faillite de l'illusion d'un éventuel jugement... On ne peut et ne veut pas d'un monde flottant sans attache préhensible à un Réel imaginaire, "alors on danse", au coeur de la tempête, en rêvant à un calme même précaire qui tienne lieu de port d'attache. Soit, Voir sans pouvoir mettre de mots qui exprimeraient autre chose qu'un irréductible désarroi semble la forme que prend un certain désespoir, un oubli essentiel, une guerre sans début ni fin contre ... notre ignorance compulsive : " je ne veux pas le savoir" ou le cri du coeur du prisonnier de sa propre peur, ou peut-être devrais-je de sa panique face à son tragique refus de faire face ? C'est bien de cette Guerre contre nous-même qu'il s'agit : race, religion, idéologie apparaissent comme de vaines tentatives de renversement du recours "systèmique" à des paradigmes moribonds, alors on rêve à un cosmos descriptible sous l' aspect d'un chaos "apprivoisé", même si les révoltes, La Révolte est son expression privilègiée. Dieu(x), Héros et Peuples habitent le monde que je m'attache à décrire précisément parce qu'il (re) devient perpétuellement indescriptible dans le déploiement de sa Vie, notre vie. Alors je fais "société", alors je fais attention à 'l' Autre", sans intention spécifiée, spécifique, ou bien ???
PS : L'actualité politique apocalyptique (au sens grec de révélation) s'impose, nombre d'entre vous en parle mieux que je ne pourrais le faire c'est pourquoi je m'attache à ne vous livrer que mes idées (délires positifs) personnelles, merci de vos éventuelles critiques que je souhaite lire...