Un premier souffle, un premier cri, un simple élan de joie, des mots enveloppants enveloppés d'émoi, pour venir moi vers toi qui croise mon chemin, et t'ouvrir grand mon cœur pour ne plus avoir peur. Nous sommes différents, uniques mais semblables, comme la multitude des fruits du grand arbre de nos vies. Parfois j'ai peur de toi, parfois je ne te comprends pas, pourtant j'ai toujours su que nous sommes ensemble. Toutes nos vies sont dures et je sais qu'on ne peut comparer nos souffrances, chacun de nous a mal, chacun de nous a peur, mais nous désirons toutes et tous le bonheur, ou du moins moins de peines dans nos cœurs, dans nos veines. Ce soir j'ai oublié la bosse qui courbait mon dos, ma cage, mon fardeau, oublié mes rancœurs, mes douleurs et mes pleurs, je me sens vivre, je me sens chaud, et à toi qui m'attire j'adresse mes sourires.
Poème libre 2003 par Thierry