Depuis mon plus jeune âge je me suis revendiqué de « gauche », et je n’aurai jamais cru qu’un jour je ne puisse plus me retrouver dans ce cadre de référence.
Mes habitudes étaient réglées comme du papier à musique, au premier tour je votais à gauche du Parti Socialiste au second pour le candidat de gauche le mieux placé. Ha quel temps béni pour mes pauvres neurones !!
Puis vint les renoncements de plus en plus marqués aux idéaux de gauche du parti dominant cette famille politique, le Parti Socialiste.
L’action de déposer un bulletin de ce dernier devint de plus en plus difficile, l’impression d’être pris pour « un dindon » de plus en plus forte. Jusqu’au jour où premier coup de canif dans mes habitudes électorales j’allais cultiver mon jardin le jour des élections où le candidat de gauche le mieux placé était Socialiste.
Comment se reconnaître dans les Hollande, Moscovici, Macron, Valls, Cambadelis……
Bon, il me restait néanmoins ce que les médias nomment la gauche de la gauche quand ils veulent être conciliants ou lorsqu’ils veulent effrayer le chaland l’extrême gauche voire l’ultra gauche.
Aujourd’hui je sens mes convictions faiblir, je suis de plus en plus convaincu, et croyez bien que cela me désole, que l’attitude du parti communiste empêche tout développement d’une force progressiste à la gauche du parti socialiste. Déjà son attitude lors des élections municipales à détruit en un mois l’immense espoir et les efforts de milliers de militants qu’avait suscité la campagne de JL Mélenchon aux présidentielles, brouillant le message qui avaient permis à 11% des électeurs de se rassembler sur ce nom (je rappelle qu’au début de la campagne ce courant était crédité d’environ 4% des intentions de votes).
Les élections des conseillers généraux approchant ; rebelote, on assiste de nouveau à des rapprochements PC PS datant d’une autre époque.
Ces vieux schémas me paraissent désormais obsolètes et je ne me reconnais donc plus dans la « gauche ».J’espère qu’un jour, prenant modèle sur nos voisins latins, une force nouvelle naitra qui me donneras à nouveau la force d’espérer.
En attendant mon jardin devrait être rutilant.