Le traitement d’une épidémie est simple et connu rappelle le Pr Raoult : Tester, Isoler les personnes contaminées et les Traiter, et Protéger les personnes vulnérables (ce qui ne veut pas forcément dire les isoler ; protéger en testant les personnes de l’entourage, protéger avec masques et gestes barrières, avec de l’hydroxychloroquine, qui peut se prendre de manière préventive…).
Qu’a-t-on fait en France ? Ne pas tester, isoler tout le monde, et ne pas traiter.
TESTER
On n’avait pas de tests ?
Le Pr Raoult dit portant que ces tests sont "faciles à produire" et que la France pouvait se donner les moyens de tester massivement. L’Allemagne y est parvenue avec le même calendrier que nous. Outre tirer davantage les leçons des exemples coréens et chinois (la Chine nous a rattrapé au plan médical et même dépassé dans certains domaines), l'exécutif allemand a davantage écouté les épidémiologistes, la formation et l'approche scientifiques d’A. Merkel y contribuant très vraisemblablement.
A la décharge de la France, relevons l'impact des élections municipales, qui ont dramatiquement détourné de la préparation de la gestion de l'épidémie.
TRAITER
Là aussi, nous pouvions.
1) D’un point de vue médical
Il y a désormais plusieurs pistes, la plus identifiée, déjà par les Chinois, étant l’hydroxychloroquine (Plaquenil) : ce médicament a plus de 80 ans, est archiconnu, maîtrisé, c’est le plus vendu au monde après l’aspirine (36 millions de comprimés vendus en France / an). Médicament générique (dans le domaine public), il est bon marché et disponible dans le monde entier, mais il ne rapporte rien à l'industrie pharmaceutique.
Pourquoi avoir interdit sa prescription ? Au lieu de s'en tenir à exprimer une réserve au regard des insuffisances méthodologiques et à la signature d'une décharge de responsabilité. Comment expliquer cette décision incompréhensible ?
Dès le 23 mars, Idriss Aberkane dénonce la portée criminelle de cette interdiction : "La corruption académique tue".
Deux faisceaux de raisons convergent pour expliquer ce blocage :
a) Raisons économiques
Ce médicament n’aurait pas rapporté un euro à l'industrie pharmaceutique, il n’aurait pas fait engager les milliards de financement de l’État pour trouver un vaccin, le jackpot, tout comme il aurait privé des milliards de recettes potentielles d'un "nouveau médicament". La logique destructrice et prédatrice de l'obsolescence programmée (en décrédibilisant les médicaments tombés dans le domaine public qui ne rapportent pas) est donc bel et bien à l’œuvre au sein de l’industrie pharmaceutique.
D'autres médecins, comme le Dr Sabine Paliard-Franco, ayant identifié un autre protocole antibiotique qui marchait, ou encore des remèdes naturels, comme l'argile, testé et validé par le Dr Jade Allègre, ou l'artemisia (armoise) en Afrique, à Madagascar notamment où aucun mort du Covid-19 n'est à déplorer !, ont également fait l'objet de campagnes de dénigrement voire de menaces de mort pour les personnes. Tous ces remèdes ont été listés par le naturopathe Michel Dogna le 27/4.
Pour l'immense majorité, une alimentation saine, éventuellement renforcée de stimuli immunitaires naturels, et conjuguée à du mouvement et de l'air suffisent en principe à neutraliser et à intégrer le Covid-19. Pour les plus vulnérables, le "triptyque gagnant" pour guérir du Covid a été à nouveau confirmé par la Pr Alexandra Henrion-Caude, généticienne de renommée mondiale et ancienne directrice de recherche à l’Inserm à l’Hôpital Necker :
- Un antiviral : à base de plantes (comme l'huile essentielle de ravintsara) ou chimique comme l'hydroxychloroquine.
- Un antibiotique : azithromycine ;
- Un peu de zinc.
Ceci met clairement un terme à la peur et aux polémiques - du moins pour ceux qui le souhaitent.
La reconnaissance par de nombreux pairs n'a malheureusement pu empêcher l’interdiction de la prescription d’hydroxychloroquine (en dehors du milieu hospitalier et en phase tardive, c'est-à-dire quand cela n'est plus efficace).
Dans cette démarche désastreuse, les labos ont pu être secondés par l’OMS, financée à 80% par des contributions volontaires ; celles-ci émanent de certains États (en plus de leur contribution fixe), à hauteur de 50%, renforçant le poids de ces États (États-Unis en tête), et d'acteurs privés pour l'autre moitié des 80%, soit 40% au total, ce qui est énorme. La Fondation B. Gates arrive en tête des acteurs privés et loin devant de nombreux Etats avec 229 M$ versés en 2018 (324 M$ en 2017) !
Dès 2012, la directrice générale de l'OMS reconnaissait une dérive du financement de l'organisation où "L'argent dicte ce qui est accompli".
L'industrie pharmaceutique détient également les grandes revues médicales.
La crise du Covid-19 aura, entre autres, permis de mettre en lumière cette dérive, à corriger d'urgence. Et qui appelle qu'un examen des financements des autres institutions internationales soit aussi engagé.
b) Raisons politiques humaines
Une sidération de l'exécutif liée au caractère inédit de la crise et aux projections mathématiques qui ont modélisé le pire du pire, à savoir contagiosité maximale soit 30 M de personnes contaminées avec un taux de mortalité oscillant de 1 à 2%, soit 500.000 morts (modélisation qui a également été faite au Royaume-Uni). Pour n'importe quel responsable public, une telle perspective est terrifiante. Oui, il y a de quoi paniquer.
Les auteurs de ces modélisations comme Neil Ferguson de l'Imperial College of London ont une responsabilité écrasante. Ils devront rendre des comptes tant cela a conditionné la réaction en chaîne qui a suivi.
L'exécutif se retrouve en effet alors pris en tenailles entre, d'une part, le Pr Raoult et quelques autres qui soulignent qu'il n'y a là qu'une approche théorique déconnectée de la réalité épidémiologique et qu'un testage massif et le traitement permettraient de faire face à l'épidémie ; d'autre part, les parties prenantes d'un nouveau médicament et de la réalisation d'un vaccin : ces dernières hystérisent l'absence des 100% de validation méthodologique et convainquent même l'exécutif d'interdire aux médecins de pouvoir prescrire de l'hydroxychloroquine. Et l'exécutif, manifestement sidéré, accepte !
Le groupe pharmaceutique américain Gilead Sciences, doté de partenaires et de relais en France jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, est désormais identifié comme acteur important sinon principal de ce lobbying. Il a annoncé le 12 mai "être en pourparlers avec des laboratoires pour produire à l’échelle mondiale son antiviral expérimental remdesivir", dont les résultats ne sont pourtant pas concluants au 12/5. On note dans le même temps, aux Etats-Unis, que les campagnes de décrédibilisation de l'hydroxychloroquine se succèdent. Cette propagande de guerre économique, alors que des milliers de vie sont en jeu, est juste nauséabonde.
Et deux faits permettent de trancher concernant ces polémiques :
- Le Pr Raoult, qui vit modestement et non moins heureux, ne gagne pas un euro sur la prescription de l'hydroxychloroquine.
Ce qui n'est évidemment pas le cas de Gilead Sciences.
- L’Asie et l’Afrique ont eu recours à l’hydroxychloroquine et déplorent très peu de morts.
L’Europe de l’Ouest et les USA n’ont pas eu recours à l’hydroxychloroquine et ont les plus forts taux de mortalité.
S'agissant de la Chine, quand bien même il y aurait 10 fois plus de morts que les 5.000 annoncés par les autorités, la Chine aurait toujours 11 fois moins de morts / million d'habitants que la France (36 vs. 400) !
Il est temps que certains médias retrouvent un peu d'humilité et d'honnêteté intellectuelle.
Ainsi, bien que reconnu par certains classements comme le plus grand épidémiologiste du monde, le Pr Raoult n'a pas été suivi par l'exécutif. Et pis, l'hydroxychloroquine, bien qu'archiconnue, a été interdite de prescription !
Le Conseil scientifique est ici gravement en cause. 9 de ses 11 membres seraient parties liées à l'industrie pharmaceutique.
Outre le Conseil scientifique, quels ont été les autres contributeurs à la décision d'interdiction ?
Cette décision est non seulement incompréhensible - à la différence de l'Allemagne par exemple, où les gens sont restés libres et responsables de se traiter comme ils veulent ! Mais inacceptable : outre pourfendre jusqu'à la base notre socle républicain et ses principes de liberté et de responsabilité, elle a potentiellement causé des centaines voire des milliers de morts. J.-D. Michel parle de "morts politiques". Il sera bien entendu difficile de procéder à cette évaluation et le pouvoir politique et ses alliés du domaine de la santé feront tout pour la bloquer et l'invalider.
Un mea culpa quant à cette interdiction s'imposerait ? Improbable, il signerait une responsabilité d'une gravité telle - rappelons que l'Allemagne, au 12 mai, était à moins de 8.000 décès vs. 27.000 pour la France, soit 93 / million d'habitants vs. 400 pour la France -, que cela conduirait à une démission du Président et du Gouvernement suivie d'une affaire judiciaire dramatique.
A défaut, il est possible de soutenir l’action juridique courageusement proposée par Me Séverine Manna : Défendre le droit de soigner et d’être soigné.
c) Enfin, évoquons aussi une culture globale de coupure du vivant et de dualité, qui caractérise la société occidentale : culture de l’aseptisation, du confort, du moindre effort, de l’automatisation, de la toute-puissance - 100% de contrôle - et du refus de l’incertitude, ce qui a également contribué, dans une moindre mesure, à la non validation de la chloroquine et à valoriser l'option vaccin tout-puissant ; culture de rapport de force aussi avec la nature et donc de peur, de survalorisation de la durée de vie sur la qualité de vie, d’un rapport de déni à la mort...
Ces mêmes raisons politiques humaines et culturelles ont motivé le confinement, où là encore, certaines décisions ont défié le bon sens le plus élémentaire.
2) D’un point de vue humain et social
a) Ce qui baisse les défenses et aggrave toute maladie et donc une épidémie : la peur, le stress et encore plus lorsqu’ils sont conjugués à l’immobilisme. Or la peur, le stress et l’immobilisme ont précisément été boostés :
- Dès le départ par le discours politique de guerre avec un ennemi à détruire, à l'opposé de la réalité épidémiologique : un virus est quelque chose de naturel, sécrété à un instant T par la nature et l'organisme, non à détruire mais à intégrer (cf. infra). Le Président a ainsi entraîné une large part de la population dans un état d'esprit très néfaste.
- Puis, par l’hypermédiatisation en continue du nombre de morts, de l’intubation et de la réanimation (travers sensationnaliste des médias pour accaparer l’attention + collusion avec le discours politique). Irresponsable et extrêmement nuisible là aussi.
- Enfin et surtout par LE CONFINEMENT et ses effets désastreux aux plans :
* économiques pour des milliers de petits commerces et de travailleurs indépendants ! Avec tous les effets secondaires en termes de stress etc.
* humains : perte du lien social, privation de la liberté fondamentale de circuler, impossibilité du ressourcement dans la nature, absurdité et climat délétère généré par les contrôles de police et les verbalisations à outrance, comme la verbalisation de promeneurs sans histoire qui ont omis d'actualiser la date sur leur feuille ou autres micros-détails !
La mesure peut-être la plus fautive et aberrante demeure l'interdiction de l’accès à la nature, aux forêts et aux plages, dont les effets thérapeutiques sont avérés. La décision de retirer, à un moment critique, cette ressource thérapeutique est incompréhensible. La France a la chance d'avoir d'immenses espaces ; avec deux mètres de distance et une limitation des groupes aux personnes du même foyer, rien ne justifiait cette interdiction d'accès à la nature.
En cause aussi, ici, l’excessive centralisation du pouvoir au lieu de laisser aux communes gérer leurs territoires, qu’elles connaissent bien.
Certes, les masques manquaient, en raison là encore de logique de rentabilité (pas de stocks, gestion en flux tendus, et production à bas coût à l’étranger d’un bien pourtant de première nécessité). Et deux mois plus tard, nous sommes encore en incapacité de produire ces masques à grande échelle... cela dépasse l'entendement. Quoi qu'il en soit, les gestes barrières, la distanciation d’un mètre + masque artisanal, étaient suffisamment protecteurs dans l’espace social. C'est confirmé aujourd'hui par les faits, les pays qui n'ont pas ou semi-confiné (mais testé massivement et/ou traité) et qui ont proportionnellement moins de morts.
Dans les transports publics des grandes villes, la fréquentation était facilement réductible de plus de 50% entre le télétravail et la venue des salariés un jour sur deux gérée par les entreprises et administrations.
Nombre de commerces pouvaient rester ouverts avec les gestes barrières et quelques aménagements.
Ainsi, alors que le virus était non létal pour plus de 98% de la population et que les moins de 2% vulnérables étaient identifiables (âge, déficiences immunitaires etc.), le message que transmettaient le discours dominant et les mesures prises était : "Tout le monde est en danger ! Réanimation voire létalité potentielles pour tous !".
Aucun témoignage de gens pour qui cela a été bénin n’a été médiatisé et ne pouvait l’être puisqu’ils n’étaient pas testés. En revanche, dès qu'un cas n'était pas issu de la population vulnérable, il était porté aux nues, sans que son terrain immunitaire et son psychisme, déterminants dans ce contexte, ne soient examinés. C'est absolument irresponsable.
A l'inverse, aucune communication n'était faite sur ce qui aide à gérer le stress et à renforcer son immunité : bouger, respirer, se ressourcer dans la nature, faire circuler l'énergie, la vie ! Et donc aussi : le chant, la danse, le rire, l’art, une alimentation saine (cf. nombreux outils de la naturopathie...), le lien social...! Valoriser ces moyens n’était pas possible puisque le confinement invalidait la plupart.
Le stress et la privation du lien ont contribué à des surréactions immunitaires, soit une libération excessive de cytokines (« orages de cytokines ») qui, dans le cas du Covid-19, est facteur d’hyper-inflammation.
Il est ainsi très probable que la maladie a été beaucoup plus éprouvante que ce qu’elle aurait pu être pour nombre de personnes, voire fatale pour certaines en raison du climat anxiogène répandu et des injonctions faites aux personnes contaminées : sur celles-ci tombaient une chape de plomb, des regards et paroles affolé-e-s des proches, une contrainte de rester seules chez elles sans bouger et avec les médias passant en boucle le nombre de morts et des images de réanimation ! Une folie. En lieu et place de cette injonction agressive et anxiogène "Restez chez vous !", ces personnes auraient tant gagné à pouvoir aller se ressourcer dans la nature et à bénéficier d'un soutien politique et populaire massifs : "Soutien et encouragements aux contaminés qui construisent l'immunité collective !".
A présent, les médias osent promouvoir de nouvelles modélisations théoriques, faites par les mêmes qui avaient modélisé 500.000 morts ou leurs confrères !, estimant à plus de 60.000 le nombre de morts s'il n'y avait pas eu confinement. Au lieu de se concentrer à valoriser comment l'Allemagne a fait pour avoir 4 fois moins de morts que nous en proportion, ou comment la Suède, qui n'a pas confiné du tout et sort donc bien moins touchée économiquement de la crise, a encore 25% de morts de moins que la France proportionnellement à sa population (300 / million d'habitant vs. 400 pour la France au 10 mai) !
Aux facteurs aggravants qu'ont été toutes ces mesures s'ajoutent un facteur structurel d'augmentation de notre vulnérabilité aux bactéries :
b) Un mauvais terrain en matière immunitaire et intestinal, cf. « Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout ». Or, le terrain est devenu structurellement mauvais en "Occident" en raison de :
- La malbouffe, les pesticides, qui détruisent la flore intestinale (ou microbiote intestinal), comme la faune, la flore et la fertilité de la terre d’ailleurs : une flore intestinale en bonne santé contient des millions de bactéries et a vocation à assimiler et intégrer de nouvelles bactéries, pas à les détruire. Là encore, on est « à côté » en raison d’une culture d’aseptisation, de rapport de force avec la nature et de destruction.
- La pollution. J’y inclus la pollution électromagnétique.
- La sédentarité.
- Le stress (valorisation chronique de l’hyperproductivité et de l’hyperprofit).
En conclusion, trois questions clés, notamment, demeurent :
- Qui sont les auteurs des modélisations de 500.000 morts, responsables de l'état de sidération de l'exécutif ?
- Qui a convaincu l'exécutif d'interdire aux médecins la prescription de l'hydroxychloroquine ?
- Qui a convaincu d'interdire l'accès à la nature ?
Si les décisions et la responsabilité incombent à l'exécutif, la trame qui a conduit à ces décisions, porteuses d'un lourd préjudice à des millions de Français, doit faire l'objet d'une enquête judiciaire.
Et compte tenu de l'incompétence et l'inaptitude avérées à gérer les affaires publiques, la démission du Président et du Premier ministre paraissent sans appel.
L’absence de masques n’était pas fatale ; avec un testage massif et le traitement à l’hydroxychloroquine, et autres traitements apparus ensuite, et sans discours de peur (politique + médias) ni confinement généralisé et ses effets toxiques, le Covid-19 n’aurait pu être qu’une simple épidémie de grippe. Ce qui a été le cas dans nombre de pays, au lieu de se transformer en tragédie humaine et économique.
Le fait que ce soit l’Occident le plus touché, malgré ses immenses moyens, semble révélateur de la faillite de ses valeurs et d'une crise de civilisation : en particulier, l'aveuglement qu'entraîne la prédation économique (qui doit absolument être neutralisée), et plus globalement, la nécessité de revoir en profondeur (soit dans nos textes fondateurs) le rapport au Vivant : passer du rapport de force et de la dualité, à l'humilité et à l'unité, desquelles découlera l'écologie extérieure et intérieure.
Thomas DILAN
Sources principales
- Jean-Dominique Michel, anthropologue de santé publique, Anatomie d'un désastre, interview du 29 avril 2020.
et Covid-19 : fin de partie ?!
- Pr Didier Raoult, interview BFM TV du 30 avril 2020.
- Dr Jean-Louis Bellaton, Est-ce assez clair ??, 17 avril 2020.
- Michel Dogna, naturopathe, Pourquoi le blocage organisé de tous les remèdes efficaces ?, 29 avril 2020.
- Qui finance l'OMS ?, Libération, 17 avril 2020.
- La dangerosité de l’hydroxychloroquine : une fable politico-médiatique ?, Financial Afrik, 11 mai 2020.