Pour son premier meeting, la candidate EELV a choisi Roubaix. Devant une salle comble Eva Joly a réitéré sa détermination d'aller jusqu'au bout de la campagne.

Dans un article titré, "Joly, la dernière chance" du Journal du Dimanche on parle du "pari Roubaix" d'Eva Joly. Créditée avec seulement 2% des intentions de vote, le journal Libération demande si Eva Joly doit: 1. persévérer; 2. passer le relais; ou 3. abandonner...?

Alors, hier soir dans la Salle Watremez, les cadors écologiste se sont réunis, messages vidéo de Cohn-Bendit et Bové compris, pour dire avec force, "Eva, on t'aime...On est avec toi...!" Et que les "Pisse-froid" et "casse-couilles" s'écartent du chemin, dixit Cécile Duflot, l'écologie politique est en mouvement avec Eva Joly à la tête.

Les verts et les écologistes ont toujours eu un rapport assez tortueux à propos de l'idée d'un leader de parti; l'idée qu'une personne puisse incarner l'esprit du parti. Le temps des cultes de personnalités est passé n'est-ce pas? En ce qui concerne Eva Joly, il semblerait que les militants de base l'aiment bien.

