Le facho-féminisme combine le mot « fascisme » et « féminisme » pour désigner une approche où :
- Certaines violences féminines ou fausses accusations ne sont pas reconnues.
- Le discours sur le genre est instrumentalisé pour imposer une vision idéologique.
- Les auteurs féminines sont protégées socialement et médiatiquement, souvent au détriment de l’égalité devant la justice.
Alternative / acronyme : F-Fem, FA (féminisme autoritaire), FP (féminisme partial), ou Selective Feminism (SF) si l’on veut un terme anglais plus percutant.
Les faits et les chiffres
- Violences majoritaires : selon l’Institut des Politiques Publiques (IPP) et Le Monde, près de 90 % des violences sexuelles et des viols sont commis par des hommes.
- Fausses accusations : en France, 3 à 5 % des accusations pour violences sexuelles sont clairement fausses, et la majorité des femmes impliquées échappent à une sanction proportionnée.
- Asymétrie judiciaire : pour des délits équivalents, les femmes sont moins souvent poursuivies et moins souvent condamnées que les hommes.
- Silence social : ce phénomène est rarement discuté dans les médias ou les institutions. C’est un angle mort juridique et social.
Pourquoi c’est un problème
- Dans le cadre d’un divorce avec enfants, une fausse accusation d’abus peut influencer la garde. Pourtant, l’auteur féminin de l’accusation échappe souvent à la justice.
- Les violences féminines envers les enfants ou les hommes sont généralement minimisées ou invisibilisées par le système judiciaire.
- Cette asymétrie nourrit un double standard : la société reconnaît majoritairement les violences masculines et les sanctionne, mais ignore les violences féminines ou les manipulations.
Le rôle du facho-féminisme
Le terme facho-féminisme frappe parce qu’il révèle un paradoxe :
« Le féminisme ne peut pas tout excuser, et la justice ne doit pas avoir de biais de genre. »
Il met en lumière l’autoritarisme implicite qui permet à certaines violences féminines d’être niées ou minimisées, tandis que les victimes masculines ou les enfants manipulés restent ignorés. Il appelle à une réflexion critique sur la justice et l’égalité de traitement.
Ce que cela implique pour la société
- Une reconnaissance claire que la violence et la manipulation n’ont pas de sexe.
- Une sanction proportionnée pour les fausses accusations ou les violences commises par des femmes.
- Une discussion ouverte et honnête sur la justice, la garde d’enfants et les biais sociaux.
Le facho-féminisme n’est pas une attaque contre les femmes ni contre le féminisme. C’est un outil pour pointer un angle mort, pour provoquer un débat et pour réfléchir à comment la justice peut être réellement égalitaire.
Pour aller plus loin
Pour explorer ce phénomène à travers la fiction et la réflexion sociale, je vous invite à lire le livre La Violence Féminine, qui plonge dans ces dynamiques avec une analyse critique. Il met en lumière les incohérences et les tabous de notre société sur la question des violences et des fausses accusations.
Conclusion
Le concept de facho-féminisme n’est pas qu’un terme provocateur. C’est une invitation à regarder en face les asymétries et les tabous de notre société. Les violences et les fausses accusations ne devraient pas être couvertes ou minimisées selon le sexe de l’auteur. La justice, la société et les médias doivent reconnaître la vérité des faits, sans angle mort ni idéologie imposée.