Justice.
Oh oui, les violeurs de Gisèle Pelicot sont condamnés, et c’est une bonne chose.
Mais est-ce que les violeurs de ma famille seront, eux aussi, condamnés ?
Les victimes : mes enfants, mes parents et moi.
Sept victimes.
Les auteurs : une mère folle, mythomane, violente, criminelle récidiviste.
Mais surtout, les auteurs : la police, la justice, l’aide sociale à l’enfance.
Des éducateurs, chefs de services, agents de police, médecins soi-disant experts, magistrats, avocats, responsables politiques — tous, selon moi, coupables et responsables de la torture infligée à mes enfants et à ma famille pendant cinq ans, jusqu’à leur disparition l’année dernière.
Je serai enfin entendue demain matin par une juge d’instruction, en tant que partie civile.
Mais pourquoi ma parole n’a-t-elle pas été écoutée depuis 2019 et ma première plainte ?
Les dysfonctionnements sont clairs, tous relatés dans mon livre Anita Satan, publié l’année dernière.
Les responsables seront-ils jugés et condamnés ?
Non.
Car ils se protègent entre eux.
Le Conseil supérieur de la magistrature protège les magistrats.
L’Ordre des médecins protège les médecins.
L’IGPN protège la police.
Le barreau protège les avocats.
L’ASE protège les éducateurs.
La problématique est politique : manque d’organisation, de responsabilisation, d’intérêt pour le bien commun, pour la vraie protection de l’enfance.
Alors, puisque mes enfants ont disparu, sur le conseil de Simone Weil, je ne vois qu’une issue :
Faire disparaître les partis politiques et faire renaître notre démocratie autrement.
Bref, Révolution.
PS : le livre complet
https://thomasbrant.fr/wp-content/uploads/2024/07/ANITA-SATAN-THOMAS-BRANT.pdf