Immigration : Transformer le Débat par la Responsabilité Collective

Le programme « Za Charia » de Thomas Brant propose une approche originale du débat sur l’immigration. Loin d’être un simple outil de contrôle, sa Politique d’Échange Migratoire Cohérente se veut profondément humaine, car elle confronte à la fois les pays d’accueil et les pays d’origine à leurs responsabilités collectives.

Une approche durable et réciproque

Le principe central est que l’accueil n’est humain que s’il est durable et soutenable. Pour cela, le programme prévoit :

• Évaluation scientifique de la capacité d’accueil : eau, nourriture, logement, emploi. L’objectif est de garantir que les besoins fondamentaux des populations existantes et des arrivants soient respectés. Accueillir dans des conditions de pénurie serait considéré comme inhumain.
• Échanges migratoires réciproques : les flux ne sont plus unilatéraux. Les pays dont des citoyens souhaitent émigrer doivent convaincre des citoyens d’autres pays de venir en échange, établissant un équilibre et une responsabilité partagée.

Responsabiliser les pays d’accueil et les pays d’origine

Un mécanisme clé est le délai de trois ans pour mettre en place ce système d’échange :

• Pour les pays d’accueil : transparence sur leurs ressources et limites, pour un accueil soutenable.
• Pour les pays d’origine : engagement actif dans la gestion des flux migratoires. En envoyant des citoyens et en incitant d’autres à venir en échange, ils prennent leur part de responsabilité dans l’équilibre global. Ce système encourage à traiter les causes profondes de l’exil (démographie, pauvreté, conflits, manque de ressources) plutôt que de simplement subir les effets.

Transformer la crise en coopération globale

Cette proposition élève le débat migratoire à l’échelle internationale. En conditionnant l’accueil à la coopération et à la réciprocité, la migration devient un outil de dignité, de planification et de responsabilité partagée entre les nations, plutôt qu’un simple flux à gérer.