Le 10 septembre, j’ai adressé au Premier ministre une proposition simple : mettre mes compétences au service de l’action gouvernementale. Pas pour chercher une place, mais pour apporter des solutions concrètes, applicables immédiatement, notamment sur la gestion budgétaire et la rationalisation des dépenses publiques.
42 jours plus tard, la réponse tombe.
Une lettre standard, polie, impersonnelle, signée par un chef de cabinet. Pas un mot sur les idées, pas la moindre ouverture, aucune considération pour la démarche.
Voilà comment fonctionne aujourd’hui le pouvoir : le citoyen propose, le cabinet filtre, et le Premier ministre ne voit rien. On parle d’efficacité, d’écoute, de participation, mais tout est verrouillé par une bureaucratie d’apparat qui étouffe l’initiative avant même qu’elle ne remonte.
On aurait pu attendre un signe d’intelligence politique : un échange, une mission exploratoire, une simple demande d’éclaircissement. Rien.
Juste la mécanique froide du refus, comme si le courage de proposer dérangeait.
Ce n’est pas un ministère de l’efficacité.
C’est un ministère de la lenteur, du silence et du désintérêt.
Et c’est peut-être ça, le plus grave : non pas qu’on dise non, mais qu’on dise non sans même écouter
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