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Billet de blog 8 octobre 2016

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4 trucs pour faire ses courses sans remplir le caddie de poison

Chaque matin, midi et soir, vous, vos parents et vos si mignons enfants, trouvent dans leur assiette, tasse, verre, biberon, dentifrice, savon, crème, lingettes, etc, etc… du poison. De nombreux poisons. Voici 4 solutions pour les sortir de votre caddie.

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Illustration 1

1-Ces poisons, aussi nommés additifs, sont répertoriés dans le tableau suivant. Vous pouvez le télécharger et l’archiver dans le dossier photos de votre smartphone, pour regarder systématiquement les étiquettes des produits.

Illustration 2

Faites juste un test. Ouvrez vos placards et votre frigo. Pour vous aider dans votre audit sanitaire, voici quelques applications gratuites et simples d'utilisation. Ainsi, vous sauvrez si vous êtes un consommateur averti ou en danger.

Maintenant, que dire des produits sur lesquels dépourvus d’étiquette, ceux dits « du marché » ?

2-Poisson au mercure

Compte tenu de la pollution des eaux au Mercure, les poissons sont tous contaminés. Ne croyez pas que le poisson vendu sur le marché par ce pêcheur et sa femme si sympathique vaille mieux que les autres : 90% des eaux salées sont contaminées par les rejets de Mercure. Or, le methylmercure attaque les cerveaux, notamment ceux des enfants (naîts ou à naître).

Voici la liste des poissons les plus atteints, du pire au moins-pire : thon rouge, saumon du pacifique, sandre, brochet, rouget barbet, marlin, maquereau, espadon, thon albacore, homard, mérou, merlu, bar de ligne, anchois, vivaneau, sardine, flet, barbeau, brème, carpe, chinchard, congre, gardon, goujon, lotte, ombre-chevalier, perche d’europe, rouget grondin, saint-pierre, colin d’Alaska, dorade bio, éperlan, rascasse, tranche, truite d’élevage, chinchard, sprat*, hareng*, mulet*, dos de cabillau*.

In fine, les seuls produits de la mer qui passent le test du Mercure sont l’aiglefin*, les moules*, palourdes*, pétoncles* et le saumon. Sauf que… le saumon norvégien (entre autres) est bourré de pesticides (dilubenzuron) et d’antibiotiques, dont les effets sont équivalents voire pire que ceux du Mercure. Il est donc totalement déconseillé de consommer du saumon industriel.

Par conséquent, on conseille de ne consommer que du poisson de rivière ou bio (vérifiez sur internet la réalité du label MSC de votre fournisseur, le faux bio fait florès) ou du poisson sauvage à des prix exorbitants pour les fêtes. On peut revenir à la pratique ancestrale du « poisson du Vendredi » en achetant uniquement ceux marqués d’une astérisque *.

3-Viandes sauce chimique

Il est fortement conseillé de manger des viandes/charcuterie/volailles d’origine Française, élevées de manière artisanale (fermier, Label Rouge, Bio), achetées chez un boucher/volailler (pas en supermarché).

Sans quoi, vous exposez votre famille à des cocktails d’antibiotiques et autres agents chimiques comme l'arsenic, le chlore, la ractopamine et, surtout, les nitrates.

4-Fruits, légumes et pesticides

La France est un des principaux épandeur de pesticides en Europe. Cette méthode de production a pollué la plupart des sols, nappes phréatiques et bien sûr fruits et légumes. Malheureusement, ceux importés d’Espagne, du Benelux ou du Maghreb ne sont pas vraiment de meilleure qualité.

Seuls certains légumes peuvent être achetés en grande surface, car leur peau et leur coque les préserve des polluants, ou que leur culture n'exige pas de pesticides. Ce sont les haricots, les asperges, les artichauds, les aubergines, les choux, les poivrons, le persil, les girolles, les avocats et les brocolis. Côté fruits, on compte les citrons, ananas, kiwis et les bananes.

Par conte, ne consommer que des poires, pommes et clémentines bio labellisées. Pour le reste rapprochez-vous d’une AMAP, d’un maraîcher bio (attention aux supermarchés du bio, qui importent depuis des pays où les contrôles de label bio sont inexistants), ou d’un maraîcher local qui vous propose un panier hebdomadaire.

Alors oui, ce changement de mode de consommation vous coûtera plus cher. Mais devenir consomm-acteur est à ce prix.

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