tlaxnetwork (avatar)

tlaxnetwork

Réseau international de traducteur·trices pour la diversité linguistique

Abonné·e de Mediapart

225 Billets

0 Édition

Billet de blog 1 août 2024

tlaxnetwork (avatar)

tlaxnetwork

Réseau international de traducteur·trices pour la diversité linguistique

Abonné·e de Mediapart

L’assassinat d’Ismail Haniyeh : Un moment de vérité pour le Moyen-Orient

Alors que Netanyahou cherche à provoquer un conflit régional plus large, l’assassinat par Israël du chef politique du Hamas va unir les Palestiniens et leurs partisans dans l’indignation.

tlaxnetwork (avatar)

tlaxnetwork

Réseau international de traducteur·trices pour la diversité linguistique

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sami Al-Arian, Middle East Eye, 31/7/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 
Español 
El asesinato de Ismail Haniyeh: Un momento de la verdad para Oriente Medio

Sami Al-Arian (Koweit, 1958) est le directeur du Centre pour les affaires islamiques et mondiales (CIGA) qu’il a fondé à l’université Sabahattin Zaim d’Istanbul. Originaire de Palestine, il a vécu aux USA pendant quatre décennies (1975-2015) où il a été professeur titulaire, conférencier de renom et militant des droits humains avant d’être déporté en Turquie au terme de 15 ans de persécutions judiciaires surréalistes dans le sillage du 11 septembre. Il est l’auteur de plusieurs études et ouvrages.

Alors que Netanyahou cherche à provoquer un conflit régional plus large, l’assassinat par Israël du chef politique du Hamas va unir les Palestiniens et leurs partisans dans l’indignation.

Illustration 1

Ismail Haniyeh, قائد الأحرار, Qayd El Ahrar, leader des humains libres

L’assassinat par Israël du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, en Iran est une nouvelle preuve qu’il s’agit d’un État voyou hors de contrôle qui se considère au-dessus des lois et qui peut faire ce qu’il veut sans se soucier des conséquences.
L’assassinat de Haniyeh, le chef politique du principal mouvement de résistance en Palestine, et d’un commandant de haut rang du Hezbollah, Fuad Shukr, constitue une escalade dangereuse qui donnera probablement lieu à des représailles vigoureuses de la part du groupe libanais et de l’Iran. L’implication de ce dernier a été assurée après la décision d’Israël de cibler Haniyeh dans sa capitale.

Tout cela place l’administration Biden, qui a politiquement intérêt à mettre un terme à la guerre d’Israël contre Gaza pour des raisons électorales et qui s’est contentée de belles paroles pour parvenir à un accord de cessez-le-feu, dans une situation délicate. Toute pression sur Israël lui vaudra les foudres de l’influent lobby pro-israélien, tandis que venir en aide à Israël l’entraînera nécessairement dans une guerre plus vaste.

Après les désastreuses guerres usaméricaines en Afghanistan et en Irak, l’opinion publique usaméricaine a clairement fait savoir qu’elle ne souhaitait pas être impliquée dans de nouvelles guerres au Moyen-Orient.

Mais l’escalade de ce conflit a toujours été le plan du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, comme il l’a clairement indiqué dans son discours devant le Congrès usaméricain la semaine dernière.

Netanyahou est en difficulté parce qu’il n’a pas été en mesure d’atteindre son objectif politique et militaire de vaincre totalement, et encore moins d’anéantir, le Hamas, ou de déloger le groupe du pouvoir à Gaza.

Il n’a pas non plus réussi à libérer les prisonniers israéliens par des moyens militaires, à l’exception d’une poignée d’entre eux, ce qui accentue la pression sur lui au niveau national.

Pas de fin en vue

LIRE LA SUITE>>>

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.