On trouvera ci-après, traduit par nos soins, le rapport présenté ce mardi 26 mars au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à Genève, par Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967
Original anglais
Résumé
Après cinq mois d’opérations militaires, Israël a détruit Gaza. Plus de 30 000 Palestiniens ont été tués, dont plus de 13 000 enfants. Plus de 12 000 sont présumés morts et 71 000 blessés, dont beaucoup ont subi des mutilations qui ont changé leur vie. Soixante-dix pour cent des zones résidentielles de ont été détruites. Quatre-vingt pour cent de la population a été déplacée de force. Des milliers de familles ont perdu des êtres chers ou ont été anéanties. Beaucoup n’ont pas pu enterrer et pleurer leurs proches, contraints de laisser leurs corps en décomposition dans les maisons, dans la rue ou sous les décombres. Des milliers de personnes ont été détenues et systématiquement soumises à des traitements inhumains et dégradants. L’incalculable traumatisme collectif sera vécu par les générations à venir.
En analysant les schémas de violence et les politiques d’Israël dans son assaut sur Gaza, ce rapport conclut qu’il y a des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant qu’Israël a commis un génocide est atteint. L’une des principales conclusions est que l’exécutif israélien et les dirigeants militaires et les soldats ont intentionnellement déformé les principes du jus in bello [droit international humanitaire], subvertissant leurs fonctions protectrices, dans le but de légitimer la violence génocidaire à l’encontre du peuple palestinien
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