Il existe réellement un problème d'énergie puisque nous en consommons trop et que les ressources habituelles se tarissent. A ce problème il existait deux solutions: soit tout miser sur les énergies renouvelables, soit tout miser sur le nucléaire.
Les différents gouvernements, aux ordres des industriels, ont choisi le nucléaire contre les énergies renouvelables.
Les milles et une sortes d'énergies renouvelables, souvent bon marché et rapide à installer, ont été volontairement ralenties ou mises à l'écart.
Au profit de la construction de centrales nucléaires très très couteuses, dangereuses et très longue à construire. Alors que l'on pourrait équiper toute la France en renouvelable en une poignée d'années. Evidemment ce serait moins juteux pour les capitalistes.
Et vu les centaines de milliards en jeu il ne s'agit pas d'une "bêtise" mais d'une arnaque aux finances publiques en bande organisée !
Les pays limitrophes de la France, qui sont plus raisonnables, commencent même à s'inquiéter. Le fiasco de Flamanville leur donne à réfléchir. Un nouveau désastre à la Fukushima les toucherait aussi, en plus des français.es sacrifié.es pour engraisser les groupes industriels.
Le journal Le Monde d'aujourdhui titre: "Energie : Paris et Berlin s’affrontent sur le nucléaire". En réalité deux tendances s'affrontent en Europe: les pro-nucléaires contre les pro-renouvelables. Apparemment les nucléocrates ont pris de l'avance. Le nucléaire vient même d'être sacré "énergie verte" !
Mais les dangers du nucléaires sont multiformes. Un article de Mediapart soulignait le rôle des centrales nucléaires dans le gaspillage de l'eau potable. Avec le réchauffement climatique les agriculteurs et le nucléaire ponctionnent une très grosse partie de nos ressources en eau.
Et cela se voit, les lacs de montagne se vident depuis l'année dernière notamment pour alimenter les affluents de la Loire. Le cours du Rhône baisse également. Avec les désordres climatiques, la situation ca vite devenir critique.
Bientôt, comme cet hiver pour l'électricité, les gens devront se priver afin que les industriels puissent continuer à faire des bénéfices. Sauf que l'on ne peut pas se priver d'eau potable, sinon on meurt !
Le capitalisme moderne, qui rejoint ainsi l'extrême droite fasciste, commence à nous habituer à la mort. Partout c'est la fête au mot "résilience", le travail vous déglingue ? Résilience ! On manque d'eau ? Résilience ! etc. et j'en passe des pires.
Comme le remarquait un blogger ici le capitalisme nous accoutume à la mort. Avec cynisme puisqu'ils pensent en réchapper, eux, mais pas toujours avec raison car beaucoup meurent de leur connerie. L'exemple des Bogdanov, riches et surdiplomés, qui meurent par pure bêtise est typique de cette nouvelle bourgeoisie.
Et justement la réforme récente de la sureté nucléaire consiste à supprimer l'institut chargé d'évaluer les risques des centrales atomiques. Mediapart. La sécurité fait perdre trop d'argent aux capitalistes.
Désormais les scientifiques de l'IRSN qui calculent la "résilience" des centrales seront dispersés soit dans le CEA, au cœur de l'industrie nucléaire, soit dans une administration entièrement à la botte du pouvoir.
Autant dire que le cas d'une centrale genre Flamanville sera vite réglé. En cas de problème on fait disparaître le rapport ou on modifie les coefficients de sécurité pour que tout ait l'air normal.
En cas d'accident gravissime, un éventuel procès durera 25 ans comme d'habitude et finira par blanchir tout le monde. Cf l'amiante, 100000 morts pas une seule condamnation.
Selon moi nous en sommes en route pour un prochain Fukushima sur Loire, Rhône ou Garonne je suis pas sectaire :)
Si vous avez aimé Tchernobyl, si Zaporijjia vous a fait sourire et Fukushima mourir de rire, alors vous allez adorer l'entrée de la France dans le tout nucléaire.
Et ces idiots pensent même à miniaturiser les centrales pour qu'on puisse en mettre plus. A chaque quartier son réacteur nucléaire ! Trop top !
PS
Soyons pas négatif je viens de lire que les scientifiques étudiaient de près le cas des chiens qui avaient survécu à Tchernobyl. Ah ben si Medor s'en est tiré, qu'aurions nous à craindre ?
Néanmoins on racontait autrefois qu'en cas de catastrophe nucléaire aucun être vivant ne s'en sortirait, sauf les scorpions (sic). Si bien que finalement je vais quand même aller voir pour les pastilles d'iode.