La date du 7 octobre est "l'anniversaire" de deux évènements tragiques.
En Israël 1200 personnes sont mortes, dont 800 civils et 400 policiers ou militaires. Soit 0.0001 % de la population.
A Gaza environ 41870 personnes ont été tuées, le ministère de la santé présente une liste de 34344 personnes décédées avec leur nom, leur date de naissance et la date du décès (les 7500 manquants n'ont pas pu être identifiés). Soit 1.9 % de la population.
A l'échelle de la France la même proportion représenterait 1.3 millions de morts !
Et il faut ajouter 96000 blessés. Sans oublier de rappeler que 11355 mineurs sont morts, en comptant seulement ceux qui ont pu être identifiés.
Sur le terrain les images satellites montrent que les 2/3 des bâtiments ont été détruits, et la plupart des services publics ont disparus. Les fonctionnaires ont été éliminés physiquement puisque présumés sympathisants du Hamas.
Tous ces éléments justifient que l'on emploie les mots de génocide ou de nettoyage ethnique pour dénoncer les exactions de l'armée israélienne.
Eh bien la plupart des médias français n'ont rien vu à Gaza ou si peu. C'est en tout cas l'impression que l'on a en écoutant par exemple France Info qui diffuse en continu des interviews larmoyants de victimes israéliennes !
Les parents des 11355 enfants comptent pour du beurre ? Il est vrai que Gaza est interdit aux journalistes et que 130 téméraires qui ont bravé l'interdit l'ont payé de leur vie.
Enfin en France les pouvoirs publics autorisent les manifestations pro-israéliennes, quand ils ne les accompagnent pas, et ils interdisent celles qui critiquent Israël ou soutiennent les palestiniens.
Une telle partialité devient insupportable.
Et de plus la manipulation médiatique n'échappe à personne, dans un sondage récent 73% des sondés déplorent l'invisibilisation des victimes palestiniennes.
On retrouvera tous ces éléments dans un article terrifiant du journal Le Monde: copie