Scène du journal télévisé de hier soir, au moment où tous les reportages faisaient état d'au moins 200 morts en Israël.
Le présentateur commente: "les évènements ont fait 200 morts ... silence embarrassé puis ... 200 morts à Gaza bien sur".
Même observation sur LCI qui annonce un total de 70 morts alors que les reporters sur le terrain parlent en centaines.
Visiblement les médias aux ordres avaient reçu consigne de minimiser les victimes israélienne. Pour quelles raisons et en se fondant sur quel calcul mediatico-politique byzantin, je l'ignore.
Et d'ailleurs quelle importance, puisque les jours suivants la vérité finira par éclater et qu'il ne s'agit que d'un fait parmi tant d'autres.
Mais ce minuscule détail est représentatif de la mise sous contrôle de la radio et de la télévision. On repense à l'ORTF avec sa fameuse ligne téléphonique directe entre la rédaction et le ministère de l'intérieur dans les années gaulliennes.
Visiblement les médias avaient des consignes: aucune information ne doit nuire à Israël.
Et de fait la soirée du samedi fut un déluge de propagande sioniste. Avec une idée directrice: les Arabes sont des terroristes.
Parce qu'il est bien évident qu'Israël ne commet aucun acte terroriste en Palestine.
Malgré la pratique quasi régulière des "assassinats ciblés", des meurtres en série pour être clair, et les exécutions de civils pour leur voler leur terre en Cisjordanie !
Les journalistes nous apprennent donc qu'il y a le "bon terroriste" et le "mauvais terroriste".
Merci pour leur dévouement et leur contribution ... à notre éducation :)
PS. Quand aux événements tragiques qui se déroulent en Israël, il n'y a qu'une seule position politique raisonnable:
Les deux parties doivent arrêter les combats et négocier immédiatement une solution politique.
Tout autre prise de position, notamment en faveur de la guerre totale, est meurtrière et insensée. Et c'est pourtant celle de la France !
A part LFI qui tente de garder l'équilibre sous les attaques pas très désintéressées (européennes 2024) des autres partis politiques.