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Billet de blog 15 octobre 2025

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Le PS en soutien de Macron !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le PS savait qu'en cas de dissolution les élections législatives signeraient sa mort politique en raison de la division des forces de gauche et de l'ampleur de la victoire prévisible du RN.
Il a donc tout fait, et n'importe quoi, pour éviter cette issue fatale. Pour sauver sa peau le PS abandonne les travailleurs.ses. En refusant de censurer le gouvernement Lecornu 2 il permet à Macron de faire passer le budget Bayrou à peu près à l'identique.

Les "concessions" faites par Lecornu sont une plaisanterie de mauvais gout.

  • La renonciation au 49.3 signifie que le budget sera voté par les assemblées dans sa version la plus dure ou bien qu'il sera adopté par ordonnances après que le Sénat l'ait durci davantage par des mesures antisociales chocs.
  • Quand à la "suspension de la réforme des retraites, au mieux elle ne prend effet qu'au 1er janvier 2026, et permettra - éventuellement - de partir à la retraite 3 mois plus tôt avec une pension à peine augmentée. Le nombre des bénéficiaires est si faible que le "cout" de la mesure a été estimé à la louche à 400 millions pour 2026. Et pour 2027 la "suspension" prendra fin après les présidentielles.

Pour avoir une idée de l'ignominie du geste politique du PS il faut bien se représenter ses conséquences:

  • - les retraités et les fonctionnaires verront leurs revenus gelés alors que l'inflation est toujours autour de 2% au moins
  • - l'abattement fiscal de 10% accordé au retraités est supprimé pour toutes les pensions supérieures à 2000 euros (par foyer ?)
  • - le barème d'impôts n'est pas relevé de l'inflation, en conséquence 200000 foyers "pauvres" qui étaient exonérés d'impôts ne le seront plus.
  • - la santé et l'éducation devront se serrer la ceinture
    (...)

C'est un budget de guerre sociale, le pire depuis des dizaines d'années, que le PS apporte sur un plateau à la bourgeoisie.

Alors que si le gouvernement avait été censuré alors il ne restait plus à Macron que deux solutions: soit la dissolution, soit la démission.
Et la pression de la rue devenant trop forte, la seconde hypothèse n'était pas à exclure.

En soutenant Macron le PS poignarde les travailleurs.

Aux prochaines élections il faudra sans souvenir.
Plus une voix pour le PS !

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