Les statistiques de l'INSEE nous apprennent que les "agriculteurs", les entreprises agricoles, se répartissent en quatre groupes de tailles équivalentes. Soit 20% de grandes exploitations, 25% de moyennes, 26% de petites et 27% de micro entreprises.
Clairement il y a peu de choses en commun entre les "travailleurs de la terre", grossièrement la moitié des agriculteurs, et les grandes entreprises. Les uns nous nourrissent, les autres exportent. Les uns sont des paysans, les autres des industriels. Et les revenus des uns et des autres sont bien différents. INSEE
Derrière le discours sur leur misère et les suicides, surtout d'ouvriers agricoles, ce sont bien les grandes entreprises affiliées à la FNSEA qui engagent une lutte sur des objectifs sont la simple énumération fait penser à un catalogue pénal.
Ne pas appliquer les lois, s'extraire des contraintes légales, avoir le droit de polluer, d'empoisonner le sol et les aliments, de détourner notre eau potable, ... tout en réclamant davantage de subventions (9 Milliards) et d'exonérations sociales et fiscales.
Ajoutons à cela un régime fiscal/social particulièrement avantageux qui leur permet, notamment, de déclarer ce qu'ils veulent sans aucun contrôle sérieux. Les cas de contrôleurs malmenés ou assassinés font réfléchir.
Aujourd'hui la mobilisation des agriculteurs regroupe les pires ennemis de notre environnement et de notre santé. Et les "petits" agriculteurs qui les aident se font manipuler par les "gros".
En toute impunité, avec l'approbation du ministre de l'intérieur, ils commettent des violences qui enverraient immédiatement en prison n'importe quel salarié.e ordinaire.
Après avoir dynamité en bâtiment public ils ont décidé de prendre en otage le pays en bloquant les routes. Provoquant déjà un mort et deux blessés.
Le tout sous la protection de la police de Darmanin et dans un silence judiciaire assourdissant. Cette situation est intolérable.
Depuis trente ans des dizaines de lois anticasseurs ont été votées et rigoureusement appliquées envers les salarié.es.
Maintenant ces lois doivent être appliqués envers les agriculteurs délinquants !
Et que l'on pourrait aussi qualifier d'agro-terroristes en raison des actes commis récemment.