Il y a un moment ou trop (de fachos) c'est trop !!
Ce moment est arrivé en Espagne où, contrairement aux prévisions des sondeurs, le bloc droite-extrême droite n'a pas recueilli la majorité des suffrages.
Certes le parti de droite progresse sensiblement avec probablement 47 députés supplémentaires, mais à l'extrême droite fasciste c'est la débandade avec probablement une perte de 19 sièges !
Et même le parti socialiste, bien discrédité par sa politique libérale, en a profité pour gagner des sièges alors que les sondeurs prévoyaient sa chute.
Ce qui s'est passé semble très clair et aussi plutôt rassurant pour notre avenir proche.
L'extrême droite de Vox revendique ouvertement le retour à un régime de type franquiste, et a commencé à mettre en pratique ses idées dans les collectivités qu'elle dirige. Le retour à l'interdiction de l'avortement est dans l'air. La fusion de l'Etat et de l'Eglise en projet.
Or pour la plupart des espagnols le fascisme c'était hier, vers 1970 Franco exécutait des militants politiques par le garrot (étranglés en public donc). Et pour obtenir un emploi il était conseillé d'avoir une attestation de bonne moralité délivrée par le curé.
Et en guise de démocratisation ce fut une monarchie, excusez du peu.
Ce passé n'a guère de nostalgiques. En tout cas ce n'est pas visiblement pas l'opinion de la majorité des votants.
Hier la participation a augmenté car les électeurs se sont mobilisés pour rejeter les politiciens d'extrême droite et pour soutenir ce qu'il reste de la "gauche", estimant à juste titre qu'un mauvais socialo vaut mieux qu'un bon dictateur facho.
Quand au parti de droite qui a mobilisé une partie des soit disant classes moyennes, on apprenait peu avant le suffrage les relations entre le leader de ce parti et un baron de la drogue, ce qui n'a pas du aider.
Les électeurs de gauche, ou les autres, se sont donc mobilisés pour éviter le pire.
Certes la situation politique espagnole n'est pas satisfaisante. La majorité de gauche ne peut exister sans l'appui d'au moins une vingtaine de députés indépendantistes. Or ceux ci sont en conflit constant, notamment judiciaire, avec le gouvernement socialiste.
A défaut d'un accord tout cela pourrait se terminer par de nouvelles élections.
Mais pour le moment les néofascistes ont reçu une raclée électorale et la droite est minoritaire.
La solution serait une union de la gauche sur un programme de gauche, rêvons un peu :)