Bayrou aggrave son cas.
Cette semaine campagne de communication intensive, notamment sur France Intox, pour bien souligner que Bayrou n'était au courant de rien à propos de Bétharram.
A l'occasion de la sortie du livre Le silence de Bétharram dans lequel la fille de Bayrou déclare qu'elle a été tabassée et que son père n'en savait rien. Et donc son père ignorait tout des violences dans l'institution. CQFD.
Déjà la vraisemblance de l'histoire pose problème, mais en plus la fille de Bayrou avait déclaré à Mediapart que son père était intervenu dans le dossier judiciaire concernant Bétharram. C'était juste par curiosité ?
Et par ailleurs le département entier était au courant des méthodes d'éducation en vigueur dans cette école. A part le député maire !
Et alors la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'aluminium etc. :)
Retailleau s'enfonce.
A l'occasion du meurtre d'une élève poignardée par son camarade de classe, qui par ailleurs semblait l'apprécier beaucoup (sic)
Le sinistre de l'intérieur s'est immédiatement lancé dans un couplet sur l'autorité, la nécessaire restauration de l'ordre, etc.
Proposant la multiplication des portiques, ce qui prouve qu'il ne fait pas la cuisine souvent sinon il connaitrait l'existence des couteaux céramiques :)
Et tandis que ses services renonçaient à mettre en garde à vue le criminel dont la maladie mentale, non soignée, ne faisait aucun doute pour personne.
Et en même temps Retailleau soutien le gouvernement Bayrou (Macron) qui envisage de trouver 40 milliards d'économies principalement dans l'éducation, la santé, les services sociaux. Et donc réduire les soins psychiatriques ce qui provoquera d'autres drames !
Si à chaque crime commis par un malade mental Retailleau reprend son discours imbécile sur "l'ordre" il deviendra de plus en plus ridicule.
Retailleau récidive.
A Marseille, Retailleau en héros d'une intense campagne de communication pour vanter l'arrestation de 21 trafiquants de drogues présumés être des "chefs" et représenter un chiffre d'affaire de 10 millions. Soit quelques % du CA global du trafic dans la région !
Dans une ville qui comprend plus d'une centaine de points de vente de stupéfiants sans compter les ubershit, le démantèlement d'un gang à La Castellane est un coup d'épée dans l'eau.
Et même souvent une aubaine pour les gangs concurrents qui vont reprendre le point de deal sans coup férir. C'est même un classique pour les narcos d'aider la police à couler un concurrent.
Au lieu de légaliser le cannabis et de ruiner financièrement les trafiquants, le sinistre de l'intérieur se fait un peu de pub sur leur dos.
Et en plus il sera peut être même pas élu président de LR :)
(...)
C'était juste un aperçu des plus grossiers enfumages de la semaine. Il y en tellement que je renonce à suivre !