La bande de Gaza n'a jamais cessée d'être autre chose qu'une immense prison à ciel ouvert. Depuis 2005 plus de deux millions de personnes sont confinées sur une surface de 360 km2.
Le territoire est complètement bouclé, il n'y a pas d'aéroport et la circulation aérienne est interdite. L'accès par la mer est également interdit par la marine israélienne, même la pêche côtière n'est que partiellement autorisée.
Enfin depuis 2021 un mur, défendu militairement, clôture toute la bande de Gaza.
Les entrées de nourriture sont filtrées et depuis 2023 elles sont interrompues régulièrement. Même l'alimentation en eau est contrôlée et parfois coupée.
Le chiffre de 50000 morts des suites de la guerre n'est guère contesté mais il parait invraisemblable que dans ces conditions de vie, avec des restrictions drastiques en eau et en nourriture, la population puisse survivre encore longtemps. Situation ONU.
Quand à savoir s'il s'agit d'un génocide ou non, la question n'a guère d'intérêt puisque dans tous les cas les cadavres vont se compter en dizaines de milliers en raison de la famine qui est méthodiquement organisée par Israël et ses amis américains et européens.
En France la plupart des voix qui dénoncent le massacre sont victimes de menaces policières et judiciaires sous les prétextes les plus baroques. Ainsi le soutien au palestiniens en lutte devient une apologie du terrorisme, la dénonciation du colonialisme en Palestine c'est de l'antisémitisme, et manifester son désaccord dans la rue peut vite se transformer en trouble à l'ordre public, etc.
Seule l'opinion qui consiste à encenser le massacre des palestiniens n'est pas du tout inquiétée et fait même l'objet de promotion officielle !
Et puis bien hypocritement le gouvernement admet que tout cela est affreux et devrait cesser. Sans jamais dépasser le discours compassionnel et en réprimant systématiquement ceux qui prônent toute action contre Israël.
Les livres d'histoire du prochain millénaire, s'ils sont encore autorisés sans censure, devront raconter des horreurs !