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Billet de blog 3 février 2011

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Ce que je dois à Edouard Glissant

Ce que je dois à Edouard Glissant? Tout simplement de m'avoir désappris ma langue maternelle pour que je la fasse enfin mienne. Pays revé, Pays réel fut alors mon bréviaire, ma méthode "des ASSIMIL". Et il aura suffit pour cela - magie du verbe - d'un seul adjectif : enhoulé.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce que je dois à Edouard Glissant? Tout simplement de m'avoir désappris ma langue maternelle pour que je la fasse enfin mienne. Pays revé, Pays réel fut alors mon bréviaire, ma méthode "des ASSIMIL". Et il aura suffit pour cela - magie du verbe - d'un seul adjectif : enhoulé.

Je regrette ce soir, ce soir seulement, d'avoir passé mon exemplaire du recueil de poésie à un ami qui écrivait alors en swahili :

Imbwa anazala imbwa

Mpusi ni mtoto wa pusi

Nani mtoto wa masikini?

Le petit du chien est un chien,

Le chat nait d'un chat

Qui naît d'un pauvre?

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