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Billet de blog 13 novembre 2020

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Françoise Vergès autour de son livre "Une théorie féministe de la violence"

Face aux violences faites aux femmes, le droit est utilisé en premier lieu pour la répression et l’application d’un programme politique raciste, patriarcal et néolibéral. Une perspective féministe ne peut faire l’impasse de l’analyse de la production de cette violence.

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Françoise Vergès interroge la façon dont l’État instrumentalise la protection des victimes afin de mieux occulter les conditions structurelles d’émergence des violences individuelles.

Rencontre avec Françoise Verges à Terra Nova © Tv Bruits

Résumé : Le langage officiel à propos de l’égalité hommes-femmes est un répertoire de violences : harcèlement, viol, maltraitance, féminicide. Ces mots désignent une cruelle réalité. Mais n’en dissimulent-ils pas une autre, celle des violences commises avec la complicité de l’État ? Dans cet ouvrage, Françoise Vergès dénonce le tournant sécuritaire de la lutte contre le sexisme. En se focalisant sur des « hommes violents », on omet d’interroger les sources de cette violence. Pour l’autrice, cela ne fait aucun doute : le capitalisme racial, les populismes ultra-conservateurs, l’écrasement du Sud par les guerres et les pillages impérialistes, les millions d’exilé•es, l’escalade carcérale, mettent les masculinités au service d’une politique de mort. Contre l’air du temps, Françoise Vergès nous enjoint de refuser l’obsession punitive de l’État, au profit d’une justice réparatrice.

Françoise Vergès
Féministe antiraciste, présidente de l’association « Décoloniser les arts », Françoise Vergès est l’autrice de plusieurs ouvrages et articles en français et en anglais sur l’esclavage colonial, le féminisme, la réparation, le musée.

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