Il pleut ce jour, mais il n'a jamais fait aussi gris.
Triste, triste, triste...vous étiez un des derniers honnête homme de la planète, de ceux qui cultivent le savoir, le gay sçavoir, comme une source de bonheur aux mille couleurs. Umberto, vous a su nous transporter à la vitesse de la lumière, avec cette connaissance universelle, cette sapience que si peu sécrètent, et dans leurs livres nous séquestrent. Un chevalier magicien, caracolant à folle allure.
J'espère que l'on se retrouvera un jour, dans un amphithéâtre immatériel cher et bien aimé professeur. A l'inter-cours, on jouera aux fléchettes sur des portraits de joueurs de foot.
Je ne vous ai jamais vu, mais je vous aimerai toujours.
Merci pour le Nom de la rose, le Pendule de Foucault, et Comment voyager avec un saumon. Bien d'autres. Aucun ne m'a laissé indemne.
Ce fut une joie et un bonhonneur de s'être frotté à votre esprit si beau, si lumineux...
Au revoir frère Guillaume
Requiescat in pace