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Billet de blog 5 février 2025

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Vigneux-sur-seine : Les barrières de la honte

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

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Le scandale des barrières : quand le maire privatise l'espace public de 21h à 6h

Depuis plusieurs mois, un dispositif controversé a vu le jour dans notre commune : l'installation de barrières automatiques restreignant l'accès à une partie du domaine public de 21h à 6h du matin. Derrière cette mesure présentée comme une réponse aux nuisances nocturnes, se cachent en réalité une décision coûteuse, inefficace et qui dénature l'espace naturel. De nombreux habitants dénoncent une mesure qu'ils jugent discriminatoire.


Une facture salée pour les contribuables

Loin d'être une simple mesure de bon sens, ce projet a coûté plus de 40 000 euros pour son installation. Et comme si cela ne suffisait pas, la mairie a également signé un contrat d'entretien annuel, payé avec l'argent des contribuables. Une somme astronomique pour une solution dont l'efficacité reste à prouver. 

Illustration 2
DÉCISION N° 24.217 Signé numériquement le 30/09/2024 par Thomas CHAZAL

lien vers la décision

Rappelons également que c'est déjà le deuxième dispositif que la mairie installe sur ces mêmes rues. En 2022, c'était des bornes escamotables qui verrouillaient l'accès au quai des tilleuls. Les habitants se demandent combien de fois la même erreur sera t-elle répétée avant d'en tirer une leçon.

Illustration 3
google view de juin 2024

Une privatisation du domaine public

Pourquoi restreindre l'accès à un espace public au lieu de s'attaquer aux réels problèmes de nuisances ? En fermant cette zone de nuit, la municipalité pénalise l'ensemble des citoyens plutôt que de sanctionner les incivilités. Les habitants respectueux, qui aiment simplement profiter de cet espace vert en soirée, se retrouvent injustement privés de leur droit d' accès. Cette solution fait peser le poids des incivilités sur tout le monde, plutôt que de cibler les comportements fautifs.


Une pollution visuelle et lumineuse inacceptable

Non content d'être inutile et coûteux, ce dispositif défigure littéralement le paysage. Les bornes imposantes gâchent l'esthétique de cet espace vert, transformant un lieu de détente en une zone cadenassée et froide. Et que dire de la pollution lumineuse? La forte lueur verte projetée par ces installations illumine intensément les maisons voisines, au détriment du confort des riverains.

Illustration 4

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Une inefficacité flagrante

Alors que le maire présente ce projet comme une solution miracle, les nombreux dysfonctionnements du dispositif laissent perplexes. Les pannes répétées montrent que cette installation n'est ni fiable ni durable. Des milliers d'euros investis pour un résultat dont l'efficacité est remise en question par de nombreux habitants. Les riverains sont exaspérés par un mécanisme défaillant, tandis que d'autres s’interrogent sur un éventuel traitement préférentiel. Une solution qui fait des mécontents à tous les niveaux.


Sur quelle base les décisions sont-elles prises ?

Ce projet pose une question de fond : à qui profite-t-il vraiment ? Pourquoi la municipalité a-t-elle décidé d’installer deux dispositifs successifs au même endroit, alors que d'autres zones, comme le Parc du Château, font face aux mêmes problèmes de nuisances nocturnes et d’incivilités? Cette décision semble privilégier certains riverains. Plutôt que de répondre efficacement aux problèmes de nuisance par une présence policière accrue ou des actions de prévention, le maire a choisi une solution précipitée, coûteuse et éphémère.


Conclusion

Le dispositif de barrières installé par la municipalité est un parfait exemple de mauvaise gestion publique. Une facture exorbitante, une privatisation injuste de l'espace commun, une pollution visuelle inacceptable et une efficacité douteuse : autant de raisons de remettre en question cette décision. Cette affaire illustre une fois de plus la façon contestable dont le maire emploie l'argent public sans apporter de réelle solution aux problèmes.

Ne les laissons pas mettre de barrières entre nous !

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