Il fut une époque pas très lointaine ou l'institution du mariage était jugée dépassée, correspondait pour nos élites en perpétuellle réflexion et entrechoquements synaptiques à un embourgeoisement, une docilité face aux normes imposées par une société empreinte d'ordre et de conformisme.
L'union libre était la forme suprême de liberté et la marque d'une personnalité capable de résister aux conventions convenues.
Les mêmes, ce jour à grand renfort de justice, d'égalité de droit, j'en passe et sûrement des meilleurs et au nom des mêmes productions métaboliques de leurs neurones ( ils sont des milliards et n'ont aucun interdit) réclament le mariage pour tous. Ils vont l'obtenir bien évidemment puisque cette réclamation au bénéfice de 9% de la population (estimation statistique des non hétérosexuels pratiquants et stables dans cette forme de relation) fait partie des propositions de notre cher Président ou de ses conseillers.
Tout ceci n'est pas très grave et même peut être considéré pour certain comme une libéralité offerte par nos institutions, qu'il convient de ne pas confondre avec notre constitution.
Mais je vois, à vrai dire, dans cette légalisation d'une pratique, qui restera toujours quelle que soit la loi, marginale, une containte supplémentaire. Cette nouvelle contrainte détournera progressivement les partisans de cette mesure vers une autre forme de revendication ou de désir sociétal.
Je renvoi volontiers les puristes qui sont censés se confondre en partie avec les éthymologistes (et pourquoi pas les enthomologistes) à la signification du mot mariage qui contient intrinsèquement la notion de procréation par une femme par "l'alliance avec un homme"
Le paradoxe et non des moindres des opposants a cette loi, qui sont massivement des confession catholique ou qui en appliquent les préceptes, est qu'ils croient à la divine intervention pour la naissance de Jésus, qui un peu plus de deux mille ans avant nous était le premier cas de PDA (procréation divinement assistée) ancêtre de notre PMA.
Je rapprocherai ces débats parlementaires asexués (nos parlementaires en séance de nuit délaissent leurs compagnes ou épouses), qui soutiennent les ébats sexuels de nos minorités mal latéralisées, des débats concernant le droit du travail. Ce rapprochement permettrait d'instituer un mariage pour tous en CDI avec période d'essai qui éviterait peut-être une fin de contrat coflictuel. Les tribunaux qui à ce jour privilegient les enfants et leur mère qui apparait dans la plupart des cas comme le moins mauvais accompagnant pour eux auront sans doute des difficultés pour savoir qui est celui ou celle qui à juste titre peut revendiquer le rôle de maman.
Nous n'en sommes pas là et il faudra sans doute une nouvelle loi pour traiter ce problème mais pour celà attendons les promesse du prochain candidat