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Billet de blog 13 août 2014

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Gabon / "Le Magistrat" répond aux dissidents de l'UPG et au désarroi de Moukagni - Iwangou !

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Le Magistrat

12 août 2014 à 17 h 47 min

Lire les commentaires sur GABON REVIEW : http://gabonreview.com/blog/ben-moubamba-moukagni-iwangou-sera-jamais-president-lupg/

Le faux congrès de juin 2014 s'est déroulé curieusement sous protection policière

et c'est la direction du parti qui aurait des accointances avec le pouvoir ? 

Moukagni Iwangou a du proposer les textes fondateurs de l’UPG aux autres membres de l’UPG qui l’ont amendé. Il ne peut se prévaloir d’avoir écrit des versets bibliques infaillibles. Ce sont ces mêmes textes qui lui imposaient d’avoir une adhésion officielle comportant une carte d’adhésion et une participation aux finances du parti, seuls critères formels et matériels pour être militant du parti. Sa qualité de Magistrat le plaçait sur une posture d’homme non autorisé à postuler une quelconque fonction formelle au sein de l’appareil de l’UPG. Il devrait pour sortir du carcan des incompatibilités solliciter d’abord une mise en disponibilité dans les formes règlementaires. C’est la procédure qu’un magistrat stagiaire aurait pu suivre pour ne pas marcher en dehors du chemin formel. Il a préféré marcher sur la procédure et donner ainsi les bonnes flagelles au pouvoir qui n’ attendait que ça pour frapper. Il devrait s’en prendre à lui-même pour avoir été si négligent vis à vis d’un détail qui le mettait tout de suite en porte à faux avec les normes.

De plus au-delà du fait que sa qualité de magistrat le disqualifiait dans son ambition de diriger l’UPG dont il se réclame l’Héritier et non l’un des héritiers politiques, il a délibérément choisi d’arriver au sommet de l’UPG sans affronter un quelconque concurrent, en faisant ouvrir le congrès par un SGA non qualifié du point de vue  » ses statuts et règlement intérieur » en l’absence d’une habilitation dument signée par le Secrétaire Exécutif qui n’est autre que Mboumba Nziengui. là encore  » les textes » issus du seul génie créateur de Moukagni Iwangou, comme un piège oublié l’on pris en tant qu’un animal imprudent. Et ce n’est pas en disant avoir été à l’origine de tous les dossiers traités par l’UPG au cours de son histoire que la crédibilité d’un homme respecté par nombre de gens va être conservée. Traiter et mépriser Mboumba Nziengui de la sorte est aussi diversement appréciée. Ils sont nombreux qui y voient un signe d’immaturité politique.

De même ressasser les aspects critiques d’un Moubamba qui s’exprimait hors du Canon UPG, et donc qui voyait les leaders politiques de l’Opposition sous le prisme d’Hommes corrompus et complices du pouvoir, c’est méconnaitre et nier les principes démocratiques au sein de l’UPG qui admettaient la critique même erronée. Et en parlant de  « sorcellerie politique », l’expression est certes de Moubamba, mais force est reconnaitre qu’au sein même du Conseil du Secrétariat politique de l’UPG, nombre des « amis » politiques du Président affirmaient sous coude que les fréquentations du Président MAMBOUNDOU au Palais Rénovation étaient suspectes et sujet à caution. toutes choses qui ont souvent conduit l’intéressé (paix à son âme) à ouvrir le débat sur le « sens politique » à donner au dialogue ouvert avec le Président de la République » feu Omar Bongo.

Si même ceux qui « dinaient politiquement » avec le Président Pierre MAMBOUNDOU avaient du mal à saisir la portée politique de cette ouverture réciproque entre Bongo et MAmboundou, que pouvait – on attendre de ceux du dehors, non-initiés à la compréhension des subtilités politiques, faites parfois des compromis et pas toujours des compromissions!? Et pourquoi ne pas aussi édifier l’opinion sur l’attitude de Pierre MAMBOUNDOU, le Président à l’égard des critiques de MOUBAMBA? La vérité est que ces critiques étaient une petite goutte d’eau dans l’Océan des méchancetés dont il était l’objet. le Président avait naturellement banalisé « les petites critiques  » d’un novice en politique, avec une fougue qui reste une qualité en politique ( toutes proportions gardées » qui ne demandait qu’à être encadrée dans le cadre d’une initiation qu’il était prêt à lui donner puisque le « critique » avait formulé le vœux d’intégrer le parti sitôt la présidentielle de 2009 finie.

L’opinion devrait être édifiée aussi sur les goulets subtils mis en place entre le Président qui avait annoncé l’arrivée de Moubamba , par certains de ses collaborateurs bien connus pour empêcher que cette entrée ne soit possible dans les délais les plus brefs avant que le sort malheureux ne s’abatte sur le Président et son parti. Donc dire que Moubamba est venu à l’UPG dans la période post mortem, c’est cacher la vérité sur les manœuvres orchestrées par ceux qui l’accusent aujourd’hui pour qu’il rentre au parti et joue sa partition comme tous ceux qui sont arrivés au cours de l’Histoire du parti. le vrai débat est occulté pas seulement par ceux qu’on accuse de  » sorcellerie politique » mais aussi par ceux qui après avoir organisé une dissidence sitôt le Président mort ont continué d’agir avec pour seule ambition contrôler à tout prix l’appareil pour en faire un bon instrument pour assouvir des ambitions qui marchent sur tant des valeurs….

l’UPG sortira de sa situation actuelle à condition qu’ on s’ouvre aux autres quel nul ne se prévale de statut de « seul héritier » autoproclamé qui nie le travail de toutes les femmes et hommes qui ont joué des rôles multiples de manière ouverte souvent, en prenant des réels risques dans un contexte marqué par la violence du pouvoir exercé à l’époque par les membres du système dont certaines pièces restent aujourd’hui tapis dans  » la nouvelle opposition » gabonaise. L’ostracisme affiché vis à vis d’un Moubamba remuant et qui marque les esprits lucides par la qualité de ses contributions devait plutôt s’effacer au profit d’une approche qui valorise les talents plutôt que les « titres » d’anciens collaborateurs du Président qui travaillent inconsciemment à la destruction de son héritage qu’à sa sauvegarde, son enrichissement pour le triomphe de l’intérêt général du parti et non des groupes d’ »amis » coalisés et engagés dans des dynamiques sectaires érigeant le rejet des autres en nouvelle valeur de l’UPG. Et ça c’est le côté jardin des démonstrations publiques, la face cachée de l’Iceberg.

Que la peur de la concurrence interne cède la place à l’affirmation du leadership de chacun dans un esprit qui ne mette pas dans la poubelle la cohésion interne, dégagée de toute approche de courants longtemps combattue par le Président Pierre MAMBOUNDOU. Parce que en homme averti il savait ces « courants » animés et encensés par des esprits immatures sources de division, les uns adhérant de manière mécanique aux vues des leaders des courants, trônant en véritables gourous, imposant la conduite à tenir débouchant sur la mort du débat serein et libre , les uns préférant remettre leur « temps de parole » à leur gourou plus apte à faire passer, au moyen d’une rhétorique par trop fleurie: et ça c’est la nouvelle ambiance introduite par les anciens nouveaux grands penseurs de l’UPG dont ils n’envisagent la survie qu’en autant qu’ils seraient les conducteurs au sommet. Autrement dit en dehors d’eux… le chaos. Et ça c’est la face très cachée des donneurs de leçons en pratique politique honnête. Attention à la manipulation! Attention à l’intox. (A suivre).

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