Alors qu’une certaine ambassade au Gabon a, sans surprise adopté une attitude diplomatique discutable qui s’inscrit dans la continuité vis-à-vis de l’UPG depuis 1989 (l’expulsion de Pierre Mamboundou de France), 2009 (l’élection controversée de M. Ali Bongo Ondimba) et 2011 (la mort non élucidée de M. Pierre Mamboundou suite à des discussions mortelles entre Ali Bongo – Pierre Mamboundou), l’Union du Peuple Gabonais (UPG) a commencé la commémoration de son ¼ de siècle par une messe ce 13 juillet à la paroisse des Rois Mages d’Akébé à Libreville.
Une messe du souvenir pour le repos des âmes de Pierre Mamboundou et de tous les défunts de notre formation politique (comme le veut la tradition catholique) a rassemblé du monde dans un recueillement édifiant. La célébration a vu la participation des dirigeants du Parti (parmi lesquels le Secrétaire Exécutif Mathieu MBOUMBA NZIENGUI et le Secrétaire Général Bruno Ben MOUBAMBA), la présence d’Augustine veuve Pierre MAMBOUNDOU et de bien d’autres personnalités parmi lesquelles on a compté Marcel Ntchoreret le Président du Parti « Cercle Oméga » et le Président du MESP.
Mme Yolande MOUSSADJI la Secrétaire Particulière du Président Pierre MAMBOUNDOU portait le deuil de sa sœur décédée voici quelques jours ... – à Akebe Ville.
Avec Marcel Ntchoreret le Président du Parti « Cercle Oméga ». – à Akebe Ville.
L’évangile du jour est revenu sur la parabole du « semeur qui est sorti pour semer ». Une partie des grains a été perdu en chemin et une autre est tombée dans de la bonne terre. Le Curé de la Paroisse des Rois Mages d’Akébé (Libreville) a fait une prédication remarquable au cours de laquelle il a insisté sur la nécessité de ne pas perdre l’espoir. La souffrance est certes inhérente à la nature humaine mais la conscience que nous avons de l’éternité devrait nous porter à avoir des ailes dans les vicissitudes du temps présent.
Au centre Augustine Mamboundou la veuve du Président Pierre MAMBOUNDOU pendant le temps d'échange de la "paix du Christ". – à Akebe Ville.
Le texte de saint Paul lu avant l’Evangile a d’ailleurs rappelé aux uns et aux autres que nous n’avons pas ici-bas de « cité permanente ». Nous ne sommes que des voyageurs, des pèlerins sur une terre étrangère. Cette perception du devenir devrait nous permettre de relativiser nos souffrances car le monde sera toujours comme une réalité qui vient dans les douleurs de l’enfantement.
Bruno Ben MOUBAMBA