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Billet de blog 15 juillet 2014

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Gabon / 25e anniversaire de l'UPG : DISCOURS PRONONCE PAR Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF (14 Juillet 2014)

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Le Secrétaire Exécutif

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DISCOURS PRONONCE PAR Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF

(14 Juillet 2014)

Excellences Mesdames et Messieurs les membres des Corps et Missions Diplomatiques,

Mesdames et Messieurs les Chefs des Partis Politiques amis,

Mesdames et Messieurs les élus nationaux et locaux de l’Union du Peuple Gabonais,

Mesdames et messieurs les membres du Conseil du Secrétariat Exécutif,

Mesdames et messieurs, Parents et Amis du Président-Fondateur de l’Union du Peuple Gabonais,

Mesdames et messieurs, très chers militantes, militants, sympathisantes et sympathisants de l’Union du Peuple Gabonais,

Mesdames et messieurs,

L’Union du Peuple Gabonais, à travers ma personne, est heureux de vous recevoir ce jour, 14 juillet 2014, date marquant le 25ème anniversaire de sa création par son charismatique et inoubliable Président Pierre MAMBOUNDOU. Qu’il me soit permis de remercier les nombreux militants et nos amis qui, en répondant à notre invitation, nous manifestent par leur présence, le témoignage de leur considération.

 L’Union du Peuple Gabonais apprécie au plus haut point cette marque de sympathie et leur exprime, par ma voix, sa vive satisfaction.

 Mesdames et messieurs,

Vingt-cinq ans c’est le quart de siècle. C’est l’âge de la maturité. En célébrant les 25 années de l’existence de notre parti, notre pensée va à l’endroit de tous ces enfants, ces femmes et ces hommes qui ont fait le sacrifice suprême de leur vie pour le triomphe de la liberté dans notre pays.

Au rang de ces combattants, nous n’oublierons jamais Pierre MAMBOUNDOU, ce grand homme de paix qui n’avait pour souci fondamental que l’émancipation des Gabonaises et des Gabonais de toutes les couches sociales, DOUKAKAS NZIENGUI MUKWATY, Compagnon de la première heure de Pierre MAMBOUNDOU, Joseph REDJAMBE ISSANIMartine OULABOU MBADINGA, pour ne citer que ceux-là.

 Il s’agit là d’autant d’intelligences qui ont eu tort de penser que notre pays pouvait  prétendre se hisser au rang des états modernes.

 Nous saluons également le courage des milliers de victimes silencieuses de la politique du PDG ainsi que tous ceux qui n’ont pas hésité à risquer leur vie pour la dignité humaine, tout comme ceux qui continuent de lutter contre ce système cynique malgré leurs souffrances et leurs humiliations quotidiennes.

A la mémoire de toutes ces victimes innocentes, je vous invite à vous lever, mesdames et messieurs et à observer une minute de silence.

Mesdames, messieurs,

Ce jour anniversaire nous donne l’occasion de faire le bilan des 12 derniers mois de la vie de notre parti.

En effet l’Union du peuple Gabonais a pris part aux dernières élections locales marquées par une biométrisation tendancieuse du fichier électoral gabonais. Notre parti a malgré tout obtenu plus d’une quarantaine d’élus locaux.

L’absence des moyens matériels et financiers qui n’avaient pas permis à tous nos candidats de battre valablement campagne d’une part, et d’autre part, la situation du parti marquée par des dissensions internes, ne nous ont pas donné l’occasion d’avoir des résultats plus éloquents.

Mais c’est avec satisfaction que je note que notre score n’a pas été ridicule lorsqu’on le compare à ceux des autres partis de l’Opposition et même de la majorité.

Mesdames, messieurs,

Les douze derniers mois de la vie de l’Union du Peuple Gabonais ont été aussi marqués par la dissidence créée par quelques compagnons de lutte qui ont décidé de se mettre en marge du parti en organisant un congrès illégal et illégitime.

Un bref aperçu du cadre normatif relatif à l’organisation de ce congrès suffit largement, pour administrer la preuve que nos anciens compagnons de lutte n’usurperaient pas une place aux côtés des hors la loi que connait malheureusement encore notre pays.

 C’est pourquoi, pour faire cesser le trouble créé par la tenue de ce congrès, nous nous sommes remis à la sagesse des tribunaux dont nous attendons le jugement.

 L’Union du Peuple Gabonais organisera bel bien son congrès aux dates qui vous serons communiquées dès que le tribunal fera cesser le trouble orchestré par les dissidents de l’UPG.

Mes chers compatriotes,

 La vie politique de la nation au cours des derniers mois a connu un tournant important avec, d’une part, le passage à l’Opposition de certains barrons du régime PDG, et d’autre part la signature par certains partis politiques de l’Opposition du pacte social proposé par Ali BONGO ONDIMBA.

S’agissant du passage à l’Opposition de certains barrons du régime PDG, l’Union du Peuple Gabonais ne peut que se réjouir de constater que ces compatriotes donnent raison à notre parti au sujet des positions que nous défendons depuis 25 ans. L’opinion nationale et internationale peut se féliciter de notre sagacité.

Concernant le pacte social, l’Union du Peuple Gabonais reste attaché au principe sacro-saint selon lequel, la majorité gouverne et l’opposition s’oppose.

Ayant une majorité insolente dans les deux Chambres du Parlement, le Gouvernement dispose de tous les leviers pour mettre en œuvre sa politique sociale. Ali BONGO ONDIMBA n’a donc pas besoin d’appeler l’Opposition à la rescousse.

Cependant, certains partis politiques amis ont librement fait le choix de répondre à l’appel du Chef de la Majorité. Nous respectons leur position même si nous ne la partageons pas. En tout état de cause, le pacte social ne concerne pas l’Union du Peuple Gabonais.

Mesdames, messieurs,

C’est parce que les œuvres des Grands hommes ne meurent pas que l’œuvre de Pierre MAMBOUNDOU ne doit pas mourir. Nous devons donc lutter de toutes nos forces pour que l’Union du Peuple Gabonais ne meure pas, et que malgré les difficultés auxquelles nous serons confrontés, quotidiennement comme périodiquement, nous puissions nous battre avec abnégation pour le protéger des prédateurs de toutes sortes.

L’Union du Peuple Gabonais a été défini par son Président-Fondateur comme un Parti de Gouvernement. Dans ce sens, l’objectif principal du Président était de gouverner le Gabon, soit à travers un gouvernement à unique composante UPG, soit à travers un gouvernement de l’Opposition gabonaise devenue majoritaire.

Malheureusement pour le Peuple Gabonais et pour tous les partisans du changement dans notre pays, cette noble ambition du Président Pierre MAMBOUNDOU visant à les libérer de la misère, de l’asservissement, du dogmatisme, de l’abrutissement et d’une précarité innommable, n’a pas pu se réaliser. IL s’en est allé prématurément, suite à de multiples menaces de mort contre sa personne et à de nombreuses confiscations de ses victoires pour la Magistrature Suprême.

Mes chers compatriotes,

Le Président de l’UPG, méchamment taxé de putschiste par les forces du mal et de la sclérose du débat politique dans notre pays, a prouvé par son discours, ses actes et actions républicains, qu’il était un incomparable défenseur de la paix. Il a justifié cette attitude par son refus constant d’inciter le peuple gabonais à des dérapages comportementaux, lorsque les résultats des élections de 1998, 2005 et 2009 l’annonçaient, au sortir des bureaux de vote, vainqueur pour la Présidence de la République.

Plusieurs pourfendeurs du Président Pierre MAMBOUNDOU sont, au firmament de sa démocratique lutte politique, devenus ses grands admirateurs, qu’ils aient été du Pouvoir ou de l’Opposition.

L’Union du Peuple Gabonais (UPG), Parti politique de l’Opposition véritable, n’a de cesse refusé de participer à la gestion commune de notre pays. Sous la conduite pragmatique et réaliste de son Président, il s’est contenté de son statut de parti de l’opposition, consistant à critiquer, quand il le fallait, mais aussi à proposer, lorsque cela était nécessaire ; tout cela pour le mieux vivre et le mieux être du Peuple gabonais.

C’est dans cette logique qu’il y a quelques années, pour empêcher la diminution effarante des indemnités affectées aux salaires des fonctionnaires, qu’avait annoncée le Gouvernement, le Président Pierre MAMBOUNDOU, après consultation et longs débats avec les Membres du Conseil du Secrétariat Exécutif de l’UPG, avait proposé au gouvernement de l’époque, d’autres sources de renflouement des caisses de l’Etat et d’assainissement de notre économie. Cela fût fait, et les fonctionnaires ont échappé à une énième baisse de leur pouvoir d’achat.

Le Président MAMBOUNDOU et l’UPG avaient encore beaucoup à proposer aux gabonais, pour sortir notre pays des égoïsmes politique, social et économique qui le rongent depuis l’avènement dudit pouvoir qui, du reste, ne songe qu’à sa perpétuité pour le plaisir de gouverner, quel que soit l’air du déjà vu et du déjà entendu qu’il a généré chez les Gabonaises et Gabonais.

Mesdames et Messieurs,

Notre Président nous manque beaucoup, comme il manque à toutes les Gabonaises et tous les Gabonais. C’est parce qu’il nous manque depuis le 15 Octobre 2011, que la foule d’idées et de propositions qu’il avait pour notre pays et toutes ses populations ne pourraient plus être mises en application.

Si je dis ne pourraient plus être mises en application, c’est parce que je pense à la volonté de destruction ou d’annexion de notre parti, affichée tant par nos adversaires politiques du pouvoir, que par ceux d’une partie de l’opposition, que nous avons vus à la manœuvre pour suggestionner et soutenir le Congrès qu’illégalement ont organisé certains d’entre nous qui, à hue et à dia, se proclamaient Upégistes purs et durs contre toute action de braderie de notre Parti, alors qu’en somme, il n’aspiraient qu’à le livrer sur un plateau d’argent à nos adversaires de tout bord politique.

Mais nous disons, malgré les coups de buttoir nous venant de ceux qui caresse l’espoir de nous annexer, l’UPG ne se laissera pas compter.

Mesdames et Messieurs,

Nous nous attelons à restaurer au sein de notre Parti, entre les Membres du Conseil du Secrétariat Exécutif, d’une part, puis entre les militantes et militants de toute l’étendue de notre territoire, de l’autre, une atmosphère de sérénité et de respect mutuels. Désormais dans nos rangs, nous mettrons hors d’état de nuire tout individu pour qui l’insulte et l’irrespect de l’autre militant de l’UPG, où qu’il soit et quel que soit son rang social, demeureront les seuls facteurs d’adhésion à notre Parti.

A l’endroit du Pouvoir, sédentaire et séculaire, résistant à la volonté de changement tant exprimée par notre Peuple, nous disons qu’après presque cinquante (50) ans d’un règne sans partage, il est temps pour lui de respecter l’aspiration à la liberté de s’exprimer des hommes et des femmes de ce pays, qui à l’ère du multipartisme, ont toujours souhaité élire librement leurs dirigeants politiques.

Que les échéances électorales de 2016 ne soient plus l’occasion de travestir et de confisquer le vote du Peuple gabonais. En tout cas, je vous annonce d’ores et déjà que l’UPG présentera son Candidat. Alors, nous ne resterons pas passifs et aphones, si notre candidat victorieux dans les urnes, se voit une fois de plus usurper sa victoire.

Notre base, fruit des efforts quotidiennement déployés sur le terrain et à travers multiples adresses à la nation de Pierre MAMBOUNDOU, notre Président charismatique, reste intacte et n’attend que de voir les différents responsables de son Parti parler d’une même voix, pour conduire le peuple gabonais à la victoire que leur a souvent offert le Président de l’UPG mais qui, chaque fois, leur a été, sans vergogne arrachée.

Comme Moïse, Pierre MAMBOUNDOU nous a déblayé la voie d’accès à la Terre Promise. A cette Terre Promise, nous ne sommes pas arrivés avec lui. Mais nous y arriverons, quelque soit le temps que cela nous prendra.

Vive le Gabon, pour que vive l’UPG.

Je vous remercie.

Fait à Libreville, le 14 Juillet 2014

Le Secrétaire Exécutif

Mathieu Mboumba Nziengui 

Le Président National du Mouvement des Sages ... – à Awendje

Le Secrétaire Politique adjoint de l'UPG s'entretient avec Mme Mamboundou

Permanence de la culture bantu  dans la vie de l'UPG - 25 ans : Mme Mamboundou et Ben MOUBAMBA exécutent le ikokou y bane ba ndendié. – à  Awendje.

Permanence de la culture bantu  dans la vie de l'UPG - 25 ans. Le secrétaire Exécutif Mathieu Mboumba Nziengui exécute le ikokou y bane ba ndendié.

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