virginiebenmoubamba@gmail.com (avatar)

virginiebenmoubamba@gmail.com

Abonné·e de Mediapart

913 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 août 2014

virginiebenmoubamba@gmail.com (avatar)

virginiebenmoubamba@gmail.com

Abonné·e de Mediapart

Gabon / Les noces de Wilfried MBOUMBA NZIENGUI JR ... tout un enseignement !

virginiebenmoubamba@gmail.com (avatar)

virginiebenmoubamba@gmail.com

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En assistant ce 15 août 2014 à Libreville au mariage de Wilfried (un des fils du Secrétaire Exécutif de l’Union du Peuple Gabonais, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI) avec l’ivoirienne Audrey (rencontré sur les bancs d’une université française), je me suis mis à réaliser plusieurs choses pourtant évidentes.

  1. L’Afrique doit s’unir mais cela ne se sera possible que parce que les Africains pourront de plus en plus se rencontrer. Et de ce brassage, naitront de nouvelles valeurs africaines pour le siècle qui vient. Mais en étant parmi les principaux invités externes à la famille de Mathieu MBOUMBA NZIENGUI avec Augustine MAMBOUNDOU la veuve de Pierre MAMBOUNDOU, j’ai trouvé intéressant le mixage des cultures  fait de mélange entre le genre de danses « coupé-décalé » ou « zouglou » de Côte d’Ivoire et le genre « Ikokou » du Sud – Gabon.  C’est que, la rencontre des cultures (symbolisée par ces deux jeunes gens) ne doit pas signifier la disparition d’une culture ou la sur-éminence d’une autre. Ces mariages mixtes biens « dosés » sont une source d’inspiration enrichissante et très positive.
  2. Je trouve qu’au Gabon les gens se marient trop peu et trop tardivement. Les conditions sociales doivent y être pour quelque chose. Il faut briser les chaînes du célibat qui étouffent des milliers de jeunes majoritairement au chômage et donc incapables de s’occuper d’une famille d’une part ; et d’autre part, la destruction de la famille par le « système » en place, se fait au détriment des jeunes femmes qui sont les principales victimes des maladies sexuellement transmissibles et qui ne bénéficient pas de la sécurité affective d’un foyer stable. On comprend que la plupart des femmes gabonaises qui rêvent de se marier vivent comme une blessure personnelle le fait de voir le bonheur des autres, notamment dans des couples mixtes. Elles se demandent parfois et à juste titre comment se fait-il que les « meilleurs » de nos hommes se marient avec des non-Gabonaises ? Je dirai que cette assertion n’est pas juste car ce constat n’est pas quantifiable tant l’absence de statistiques au Gabon ne permet pas de vérifier si cette manière de voir est vérifiable.  Mais au fond, il faut savoir se réjouir du bonheur des autres et ne pas trop comparer sa vie à celle d’autrui qui n’y est pour rien dans les malheurs d’untel. Les choix de vie doivent rester intimes et donc personnelles.

De l'eau, du vin de palme et du vin de bordeaux ... en signe de brassage des cultures ?

En mode selfie ... un temps pour les bonheurs simples malgré la rudesse du combat. 

  1. Enfin, je me suis réjoui de voir le bonheur d’un père de famille nommé Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, accessoirement Secrétaire Exécutif de l’Union du Peuple Gabonais, insulté et combattu souvent abusivement. On mesure la tragédie personnelle de feu le Président Pierre MAMBOUNDOU qui n’a pas vu grandir ses enfants et je n’aimerais pas que mes propres enfants grandissent sans leur père. La politique ne doit pas nous faire oublier que tout être – humain a droit au bonheur, à commencer par nos propres enfants. Quand je vois tous ces acteurs qui n’ont pas de vie personnelle et qui détruisent le bonheur des leurs, au prétexte de la politique, je me demande parfois si le jeu en vaut la chandelle ! La politique résume-t-elle la Vie d’une être-humain ?
  2. Le bonheur des nouveaux époux nous rappelle toujours que chaque être-humain est fait pour le bonheur. Aucune ambition, aucun « peuple », aucune aventure  ne méritent qu’on sacrifie tout, absolument tout.   Gabonais n’oublie pas d’être heureux pendant le petit laps de temps que nous avons à vivre. Il y a trop de haine, trop de rancœur et trop d’inhumanité dans notre si petit pays. Je crois au bonheur des citoyens de notre pays. C’est la principale raison pour laquelle, je me suis engagé en politique.

La présence de Mme Augustine Mamboundou, la veuve de Pierre MAMBOUNDOu qui a tout sacrifié pour le Gabon, y compris de voir grandir ses enfants !

Je crois au bonheur des citoyens de notre pays. C’est la principale raison pour laquelle, je me suis engagé en politique ; favoriser le bonheur au cœur de notre « Nation ».

3. J’ai eu la certitude que qu’au-delà du sacrifice de son propre bonheur, le Président Pierre MAMBOUNDOU a créé une vraie famille, un « Peuple » et une conscience politique. Voilà pourquoi je ne me reconnais pas dans les déchainements de « mauvais cœur », de « violence gratuite », de « coups bas » et de méchanceté gratuite. Je suis de ceux qui croient que le mal engendre le mal pour ceux qui s’en délectent et le bien n’engendre que du bien. Je crois aussi que les « mauvais » peuvent devenir des bons sous l’effet conjugué de la Providence et de la bonne volonté (eh oui, on ne se refait pas). Il est donc évident que les « bons » peuvent devenir des « mauvais » du fait de la violence d’un monde d’où serait absente l’idée du bonheur possible pour chacun de nous.      

Bruno Ben MOUBAMBA 

J'ai trouvé intéressant le mixage des cultures  fait de mélange entre le genre de danses « coupé-décalé » ou « zouglou » de Côte d’Ivoire et le genre « Ikokou » du Sud – Gabon.  C’est que, la rencontre des cultures (symbolisée par ces deux jeunes gens) ne doit pas signifier la disparition d’une culture ou la sur-éminence d’une autre. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.