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Billet de blog 28 juillet 2014

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Gabon / Des Gabonais parmi les récentes expulsions de sans-papiers en Guinée Equatoriale

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Trente-deux migrants clandestins constitués de Camerounais, Gabonais et de Sénégalais ont été expulsés de Bata et dirigés vers le Cameroun, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.

 La mesure remonte à jeudi et selon un officier de la police d'immigration de la Guinée Equatoriale les ‘'32 clandestins ont été expulsés depuis Rio Camo où ils ont été mis dans des embarcations et déposés à Kribi au Cameroun". Les autorités équato-guinéennes procèdent aux arrestations et expulsions des migrants en vue de décourager l'immigration clandestine, mais les centaines de sans-papiers continuent de débarquer chaque jour. Attirés par le boom pétrolier, les Maliens, Camerounais, Nigérians, Burkinabè, Sénégalais arrivent sans cesse dans l'espoir de faire fortune au pays de Teodoro Obiang Nguema. Niant toute xénophobie, le ministre de l'Intégration régionale, Baltasar Engonga Edjo, a déclaré : "Nous voulons une immigration contrôlée 'maitrisée''. Plus de 4000 migrants ont déjà été expulses de la Guinée Equatoriale depuis le début de cette année.

http://www.seneweb.com/news/Immigration/des-senegalais-parmi-32-immigrants-clandestins-expulses-de-bata_n_131547.html

Nous republions ici la prise de position de l'Union du Peuple Gabonais (UPG) qui a été attaquée à l'époque par le Porte-Parole de la Présidence de la République Gabonaise afin que nul n'en ignore :

L’UPG et la question de la libre circulation dans la CEMAC

Auteur/SourceGabonReview · Date: 24 juin 2013
Catégorie(s)Politique


Adoptée le 14 juin dernier à l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique central tenu à Libreville, la décision de supprimer les visas pour les ressortissants des pays membres de la Cemac dès le 1er janvier 2014 n’est pas vraiment du goût de l’Union du peuple gabonais (UPG) qui émet des réserves à ce sujet.

Pas du tout applaudie au sein des certains ménages gabonais, la question de libre circulation en zone Cemac qui, depuis plus d’une semaine fait l’objet des discussions ardues au sein des communautés de la Cemac, n’a pas échappée pas au questionnement de l’Union du peuple gabonais (UPG) qui a décidé à l’issue de son Conseil du secrétariat exécutif du 22 juin 2013 à son siège national, d’émettre des réserves sur cette décision.

Selon l’UPG et contrairement à une idée généralement admise, le Gabon et la Guinée Équatoriale ne sont pas les deux pays qui ralentiraient la «libre circulation» par une politique de visas demandés aux quatre autres pays de la Cemac. Mais, précise la formation politique de feu Pierre Mamboundou, «aucun de ces pays n’a établi de passeport Cemac ; le Cameroun pratique la double taxation envers la RCA et le Tchad ; la libre circulation est entravée à l’intérieur des pays par les tracasseries administratives ; les coupeurs de route ou les contrôles intempestifs en zones urbaines et périurbaines».

Reprenant les mots du rapporteur général de la Commission nationale sur l’agenda de la présidence gabonaise de la Cemac – «qui doit entrer au Gabon et à quelles conditions» -, l’UPG recommande au gouvernement gabonais, accusé de ne pas communiquer convenablement sur le sujet, une application stricte des textes sur la «libre circulation» des personnes.

En effet souligne le parti de l’opposition, la décision n° 02/08-UEAC-CM-17 du 20 juin 2008 établit la liste des personnes admises à circuler librement sans visa en zone Cemac, sous la seule réserve de produire un passeport national en cours de validité. Selon ce texte de la Cemac, la «libre circulation» concerne d’abord les membres de gouvernement, les parlementaires, les fonctionnaires, les enseignants et chercheurs, les étudiants, les membres des professions libérales, les investisseurs, les membres des organisations nationales.

Rappelant aux autorités gabonaises des fléaux apparus depuis les décennies 80 et 90 et qui s’accentuent à travers l’immigration clandestine et sauvage (le trafic d’enfants étrangers ; l’insécurité et le grand banditisme ; la précarité de l’établissement des étrangers et le risque à venir de problèmes fonciers ; les transferts massifs des fonds à l’étranger ; l’accroissement du chômage des Gabonais et la mendicité organisée ; la multiplication des faux papiers au Gabon avec leurs incidences électorales ; les contraintes sur les structures d’accueil des étrangers dans la province de l’Estuaire), l’UPG demande au président Ali Bongo Ondimba et à son gouvernement de dire au peuple Gabonais «si les contraintes de la libre circulation au Gabon ont bien été levées au point de la généraliser dès janvier 2014».

De même, ce parti demande si la libre circulation est viable sans changement de la gouvernance en Afrique centrale ? Si on veut élargir l’intégration sous-régionale à la zone économique de l’Afrique centrale (CEEAC) ou restreindre l’intégration à la zone monétaire Cemac ?

Autant de questions dont le conseil du secrétariat exécutif de l’UPG attend des réponses et éclaircissements des autorités gabonaises afin, pense l’entité politique, de dissiper l’inquiétude et le doute qui habitent la population impliquée dans cette décision qui comporte également des aspects positifs pour l’intégration sous régionale mais qui toutefois semble avoir été prise sans la réunion totale des conditions.


En savoir plus: http://www.bdpmodwoam.org/articles/2013/06/24/lupg-et-la-question-de-la-libre-circulation-dans-la-cemac/

Dans un communiqué qui avait provoqué les railleries du pouvoir gabonais à la mi-2013, l'UPG attirait l'attention du gouvernement gabonais sur le manque de sérieux de l'ouverture des frontières sans aucun critère de convergence et dans la seule zone monétaire (bien différente de la zone économique). L’UPG émet des réserves sur la libre circulation en zone CEMAC

Auteur/SourceAGP · Date: 26 juin 2013
Catégorie(s)Politique

Les membres du Conseil du secrétariat exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), qui ont tenu une réunion, samedi à Libreville, présidée par de son secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, ont émis des réserves, au sujet de la libre circulation des personnes en zone CEMAC, dès le 1er Janvier 2014.

Réuni en séance de travail à son siège d’Awendjé, le secrétariat exécutif de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), sous la présidence du secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, s’est prononcé sur la récente décision prise au terme du sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et sur les crimes crapuleux qui se poursuivent en dépit des engagements pris par les autorités de la République de freiner ce phénomène.

L’Upg émet des réserves, sur la généralisation de la libre circulation des personnes ou la suppression des visas dans la zone CEMAC dès le 1er Janvier 2014, au regard de plusieurs paramètres qui semblent, selon lui, n’avoir pas encore été pris en compte par l’ensemble des Etats de la sous-région.

De l’avis du secrétaire exécutif, des préalables non négligeables ne sont pas établis dans l’ensemble des pays de la CEMAC en mentionnant ‘’l’absence du passeport CEMAC ou du Cameroun qui pratique la double taxation envers la République centrafricaine et le Tchad’’, insistant sur ‘’une libre circulation qui est entravée à l’intérieur des pays par les tracasseries administratives et les coupeurs de routes ou les contrôles intempestifs en zones urbaines et périurbaines’’.

Aussi, s’interroge t-il sur ‘’l’application des avis de la commission CEMAC mise en place par le Chef de l’Etat, à l’issue de la concertation élargie de la classe politique sur la question de l’intégration sous-régionale dont les travaux avaient été présidés par Jean Pierre Lemboumba Lepandou du 21 janvier au 22 février 2013’’.

L’UPG se demande également si les contraintes de libre circulation au Gabon ont bien été levées au point de la généraliser dès janvier 2014. Parmi ces contraintes, il note ‘’l’immigration clandestine, le trafic d’enfants étrangers, l’insécurité et le grand banditisme, les transferts massifs des fonds à l’étranger et la multiplication des faux papiers au Gabon avec leur incidence lors des scrutins électoraux’’.

‘’L’UPG a également réclamé du gouvernement, le strict respect des textes en vigueur, notamment la décision N° 02/08-UEAC-CM-17 du 20 juin 2008, qui établit la liste des personnes admises à circuler librement, sans visa en zone CEMAC, sous la seule réserve de passeport national en cours de validité’’.

Par ailleurs, Le Conseil du secrétariat exécutif de l’UPG a, par ailleurs, analysé la question liée à la recrudescence des crimes dits rituels au Gabon, demandant au gouvernement ‘’la création d’une commission d’enquête et de justice indépendante, afin de traiter de manière juste, les auteurs de ces crimes ainsi que ceux qui ce seront rendus coupables des actes répréhensibles’’.


En savoir plus: http://www.bdpmodwoam.org/articles/2013/06/26/lupg-emet-des-reserves-sur-la-libre-circulation-en-zone-cemac/
Ce à quoi le Porte-Parole de La Présidence Gabonaise dans son arrogance désormais célèbre avait répondu sans aucune prudence : "Alain Claude Bilie Bi Nzé a déclaré que le Gabon va appliquer ses lois internes en matière d’immigration tout en respectant celles prises par la Cemac. «L’Etat se donne des moyens d’agir sur cette question d’immigration», a-t-il précisé. De même, il s’est dit étonné de la position de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) qui émet des réserves sur cette décision. «Je me demande si l’UPG aurait pris cette posture si Mamboundou était vivant»

«Le Gabon ne reviendra pas sur la libre circulation dans la zone Cemac», Bilie Bi Nzé

Auteur/SourceGabonReview · Date: 27 juin 2013
Catégorie(s)Politique


Quand l'arrogance remplace la vision ...

Plutôt que vendredi comme désormais établi, c’est ce jeudi 27 juin 2013 que le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilie Bi Nzé, a entretenu la presse sur l’agenda du chef de l’Etat.

L’on est revenu lors de cette conférence de presse sur le déplacement du président Ali Bongo Ondimba à Yaoundé, la capitale camerounaise, pour le sommet sur la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, en présence de 13 autres chefs d’Etat.

Le président se rendra ensuite en Tanzanie où il doit assister à un sommet sur le dialogue de partenariats intelligents. On note qu’Ali Bongo Ondimba arrive à Arusha au moment où le président américain Barack Obama sera également dans ce pays. Du côté de la présidence, l’on indique ne pas savoir si les deux hommes vont s’y rencontrer en tête à tête.

A son retour, le chef de l’Etat présidera les manifestations du centenaire l’arrivée d’Albert Schweitzer au Gabon. La commémoration comporte un symposium international sur les maladies tropicales et des manifestations diverses programmées les 6 et 7 juillet 2013 à Libreville et Lambaréné. Entre temps, le 4 juillet, le président se rendra dans cette ville du centre du pays pour des manœuvres militaires.

Répondant aux questions des journalistes qui ont abordé plusieurs sujets d’actualité, le porte-parole de la présidence de la République, en ce qui concerne l’accord récemment paraphé par le Gabon sur la libre circulation en zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), a indiqué que le Gabon ne reviendra pas sur cette décision. Pour lui, le Gabon et les Gabonais ne sont pas seuls au monde. Il y a désormais une forte nécessité de s’ouvrir aux autres. Cependant, a-t-il dit, le Gabon prendra des mesures internes pour que son peuple ne soit pas envahi, selon le terme employé ici et là.

Alain Claude Bilie Bi Nzé a déclaré que le Gabon va appliquer ses lois internes en matière d’immigration tout en respectant celles prises par la Cemac. «L’Etat se donne des moyens d’agir sur cette question d’immigration», a-t-il précisé. De même, il s’est dit étonné de la position de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) qui émet des réserves sur cette décision. «Je me demande si l’UPG aurait pris cette posture si Mamboundou était vivant», s’est interrogé le porte-^parole de la présidence gabonaise.


En savoir plus: http://www.bdpmodwoam.org/articles/2013/06/27/le-gabon-ne-reviendra-pas-sur-la-libre-circulation-dans-la-zone-cemac-bilie-bi-nze/

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