Béla Tarr est selon Gus Van Sant "un des rares authentiques visionnaires du cinéma actuel". Le cinéaste hongrois affirmait, lui, que même un cendrier est passionnant à filmer. Son oeuvre ressemble en tout cas à un voyage sidérant : de ses débuts, naturalistes (Le Nid familial) aux poèmes symboliques (Damnation), ses films composent désormais une cosmogonie en chaos, traversée de films-transes. Puits obscurs ou trous noirs somptueux?
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Béla Tarr est selon Gus Van Sant "un des rares authentiques visionnaires du cinéma actuel". Le cinéaste hongrois affirmait, lui, que même un cendrier est passionnant à filmer. Son oeuvre ressemble en tout cas à un voyage sidérant : de ses débuts, naturalistes (Le Nid familial) aux poèmes symboliques (Damnation), ses films composent désormais une cosmogonie en chaos, traversée de films-transes. Puits obscurs ou trous noirs somptueux?
Et si on regardait simplement un film de Béla Tarr ? Il y en a six sur Universciné. Dont le dernier sorti, L'Homme de Londres, et le mythique Sátántangó (plus de 7h de film... choisissez votre fauteuil !). Et pendant ce temps, à voir en salles, à partir du 30 novembre : Le Cheval de Turin (Ours d'argent au Festival de Berlin 2011).
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.