Je m'appelle Paul. Mes parents savaient-ils qu'en me prénommant ainsi ils auraient écrit ma vie, scellé mon destin.
J'avance, je marche péniblement, hébété, anéanti par le résultat de dimanche dernier.
Mes certitudes, mes convictions rendent mes pas de plus en plus pénibles.
J'entends, j'écoute, je lis.
Mon cerveau bouillonne.
J'ai cru voir la lumière.
Je doute dans ce pays de mirages.
Je continuerai à avancer.
La verrai-je avant dimanche prochain ?