En cette période préélectorale chacun a ses convictions, ses préférences qui s’expriment dans les sondages en pourcentages d’intention de vote pour chaque candidat. Les sondages sont assurément sujets à caution, mais certains écarts ne peuvent transformer la réalité.
Entre ces projections et le choix d’un bulletin dans le secret de l’isoloir le 10 avril, il y a une très grande différence. Entre des intentions exprimées sans conséquences concrètes et un vote effectif qui décidera de l’avenir de notre pays, il y a matière à réflexion. Chercher à savoir quel candidat portera le plus de valeurs auxquelles on est attaché peut aider à prendre la décision la plus raisonnable au moment du choix irréversible qui va sceller notre destin pour les cinq ans à venir. Décision qui pourrait n’être que rationnelle, mais aussi de conviction. Quand on ne veut pas que la France et son peuple aient à subir Macron pour un quinquennat de plus, au mieux égal au précédent mais plus probablement en pire, quand on a cet objectif comme horizon principal de nos choix, objectif porté par plusieurs candidats à gauche, il n’y a pas de vote « contraint », il n’y a qu’un vote de conviction, celui qui les respecte le plus.
Electeurs, faites vos comptes.
Prenez votre calculette dans l’isoloir (ou avant)
Macron 30 %
Le Pen 16 %
Mélenchon 14 %
Zemmour 12 %
Pécresse 10,5 %
Jadot 5 %
Roussel 3,5 %
Lasalle 3 %
Dupont-Aignan 2,5 %
Hidalgo 2 %
Poutou 1,5 %
Arthaud 0,5 %
Il manque 2 % à Mélenchon pour être au second tour.
Tout vote de gauche capté par les autres candidats va lui manquer.
L’idéal serait le désistement d’un ou plusieurs candidats en sa faveur. Cela est fort peu probable. En plus cela mettrait en cause la liberté de vote et pourrait laisser penser que ce sont les candidats et leurs appareils qui sont « propriétaires » de leurs voix.
Je ne crois pas que chaque citoyen soit une marionnette manipulée. Chaque citoyen est libre, responsable, acteur de son avenir. Il peut le changer.