Titre « volé » à un abonné dont il est difficile de comprendre la logique, extrait de ce commentaire.
Expliquer à longueur de fil toutes les « bonnes » raisons qu’il y aurait de ne pas voter Mélenchon et en arriver à cette affirmation me paraît être un exemple très significatif. C’est refuser de prendre en compte la réalité qui se dessine à longueur de sondages qui, même s’ils peuvent se tromper ou manipuler l’électorat, donnent une idée des candidats pouvant accéder au second tour.
Se priver de pouvoir éliminer Le Pen dès le premier tour est en complète contradiction avec l’affirmation qu’elle serait le vrai risque de cette élection.
On peut penser que ce type de raisonnement acrobatique ne répond qu’au souhait de son auteur de voir Macron reconduit pour cinq ans. Mais, là aussi, on est en pleine contradiction. Si le vrai risque, c’est Le Pen, et si l’on pense que Mélenchon sera battu à plate couture au second tour, pour quoi le dézinguer, lui et la FI et ne pas voter pour lui.
La seule explication que j’ai trouvée, c’est que l’auteur de cette affirmation voit ce risque comme positif et qu’il souhaite la victoire de Le Pen au second tour. (Je peux me tromper)
Dans tous les cas, cela met Mélenchon au centre de ce premier tour. C’est une reconnaissance de son rôle d’arbitre dans une élection que les tenants actuels du pouvoir font tout pour qu’elle soit jouée d’avance, sans enjeu véritable, puisque si Le Pen était présidente, elle ne remettrait pas fondamentalement en question leur main mise sur notre pays.