La rédaction de Médiapart n’a aucun moyen de limiter sur son propre site la diffusion d’idées, d’analyses politiques ou économiques contraires à sa ligne éditoriale quand ce sont des abonnés respectueux de la Charte et des bonnes manières qui les diffusent et les développent.
Médiapart défend la liberté d’expression, revendique le droit de faire savoir, il ne peut donc pas être censeur chez lui et combattre dehors la censure et l’ostracisme dont il est injustement frappé.
Les anciens se souviennent des épisodes « sanglants » dans le Club se soldant régulièrement par le départ d’abonnés qui pourtant enrichissaient de belle façon les échanges et les débats. A cause de leurs divergences, de leurs convictions en rupture avec la pensée dominante ils devenaient rapidement et de façon souvent récurrente les victimes désignées d’ »attaques » en bande organisée par d’autres abonnés qui s’érigeaient pour la circonstance en gardiens de la bien-pensance du moment.
L’objectif était atteint, la vie du Club était le prolongement harmonieux de la partie journalistique et au besoin venait renforcer sa ligne éditoriale, la dissidence étant accepté tant qu’elle ne servait qu’à justifier une expression plurielle de façade, mais combattue et éliminée quand elle prenait trop d’importance et faisait ombre aux grands esprits où naît la pensée médiapartienne.
Cette chasse aux sorcières avait un inconvénient de taille, elle se faisait à visage découvert et chacun pouvait bien voir quels abonnés participaient à ces représailles. On pouvait même constater que la censure si prompte dans certains cas, était bienveillante ou fermait les yeux sur les provocations de ceux qui participaient à la chasse aux intrus, malgré les alertes des agressés.
Il restait donc à se donner les moyens d’arriver au même résultat sans qu’aucun abonné gardien de la pensée médiapartienne n’ait à se montrer au grand jour et sans que la rédaction n’ait à supprimer des commentaires pour d’obscures raisons.
A ce sujet lire mon billet sur « commentaire supprimé par son auteur ».
Il a donc germé dans ces esprits brillants (ils ne le sont pas tous de la même façon mais le résultat est assez remarquable), l’idée de s’appuyer sur un réseau informel d’abonnés qui au besoin se mobiliseraient pour faire plier les commentaires les plus dérangeants et de mettre à leur disposition
le désormais célèbre bouton "déconseiller"
anonymement actionnable.
En poussant le raisonnement encore plus loin, la mobilisation d’abonnés devient inutile si la rédaction, oh! pardon la censure, dispose du bouton « Déconseiller » qu’elle peut actionner à sa guise aussi souvent que nécessaire.
Ne me dites pas que Drupal ne permet pas ce genre de manœuvre!
Médiapart vient de créer l’outil "parfait", ne nous attendons pas à le voir disparaître de sitôt !!!
Oui, j’ai signé la pétition, ne me posez plus la question
Uto part !!!
Mais non je reste !!
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