Je suis un homme. Un humain.
Je veux avoir des sentiments, aimer, vivre, ressentir la force de l’amour, avoir des indignations, trouver des choses et des évènements insupportables.
Je ne veux pas être un homme « parfait », stéréotypé, enfermé dans un moule ou d’autres voudraient me confiner.
Je revendique le droit à la révolte, à ma faiblesse. Sans elles je ne serais rien d’autre qu’un bon petit mouton bêlant avant que l’on fasse de moi un bon petit soldat.
Oui, je n’aurais pas dû aller jusqu’à une gifle, je n’aurais pas dû être violent.
Comment peut-on avoir aimé, soutenu ce choix de vie qui est le mien, qui, grâce à cette humanité qui est au plus profond de moi, m’a fait porter les indignations et le combat d’autres plus victimes que je ne le suis, et aujourd’hui ne pas comprendre que c’est la faiblesse de ma force qui a pris le dessus dans des circonstances que chacun peut imaginer pour l’avoir sûrement vécu eux-mêmes où chez leurs proches.
Si j’étais un être froid je n’aurais sûrement pas eu l’enthousiasme, la conviction, l’engagement qui m’ont mené où je suis.
Je ne vous demande pas de respecter ma vie privée, mon intimité, celle de notre couple en perdition, c’est déjà trop tard, non, je vous demande de simplement respecter une femme et un homme qui ont vécu des moments si difficiles qu’aucune investigation ou publicité ne pourront traduire la douloureuse réalité.
Jusqu’où peut aller votre condamnation, votre indignation ?
Je vous laisse seul juge, je n’ai pour le coup, pas envie de me défendre, me justifier.
Quant à mon avenir, je saurai en rester le maître, je saurai ne garder que ce qu’il y a de meilleur en moi.