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Billet de blog 23 mars 2022

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MEDIAPART DANS LA TOURMENTE.

Cet article d'Antton Rouget a déclenché un tsunami : Une association au cœur de la campagne 2017 de Jean-Luc Mélenchon mise en examen pour « escroquerie aggravée »

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Réactions violentes, déception, indignation, écœurement, désabonnements, et même insultes.

Les commentaires sur cet article sont d'une agressivité inhabituelle, d'une brutalité rarement vue sur Mediapart.

Et ce n'est pas le fait que d'abonnés qui sont connus pour être des soutiens inconditionnels de Mélenchon, ni des militants en mission.

Non, pour la plupart ils ne comprennent pas le rôle que ce journal, prétendument de gauche, puisse agir avec autant de légèreté en se réfugiant derrière une déontologie journalistique dont il se voudrait le champion en France, soupçonnant, accusant tant d'autres aux mains de proches du pouvoir, de n'avoir aucun états d'âme à ne pas la respecter (Médiacrash)

Mediapart voulait jouer dans la cour des grands, il est depuis hier dans celle des petits, celle où on ne joue pas pour soi, mais pour faire plaisir aux grands.

Plenel, twitteur en chef, est toujours sur le fil du rasoir, tel un équilibriste qui prend garde à ne jamais tomber d'un côté ou de l'autre. Louable intention, d'autant qu'avec les années, un succès certain et une audience reconnue, c'est devenue une nécessité de ne pas choisir son camp.

Là, on a le sentiment qu’il est tombé du mauvais côté, peut-être au sens politique, mais du point de vue journalistique, sûrement.

Bien sûr, cet article se veut purement factuel, c'est ce qui nous est rappelé.

Bien sûr les faits, toujours les faits, rien que les faits.

Bien sûr, il y avait matière à investigation, ce que Mediapart a fait peu de temps après la campagne présidentielle de 2017.

Bien sûr, la justice a suivi son cours.

Mais, car il y a un mais, réactiver ce dossier à la veille du 1 er tour de 2022, est en soi un fait de par leur proximité. Ce point est-il traité, analysé comme étant la possibilité d'influencer l'opinion, sachant que les jugements sur cette affaire seront rendus après l'élection. Mediapart aurait pu, aurait dû, assortir cet article d'un avertissement auprès de ses lecteurs sur cette éventualité. Mediapart aurait pu, aurait dû leur rappeler la prudence nécessaire sur leur interprétation et leur usage. 

Non, Mediapart délivre de l’information brute, brutale, déconnectée, extraite du contexte temporel. Il en oublie sa mission, informer sans déformer. Il lui ainsi donne un poids énorme, injustifié, démesuré.

Pour tout cela, on ne s’étonnera pas de la réaction de ses abonnés. Le journalisme en temps de paix ou en temps de guerre n’est pas le même et là nous sommes en pleine bataille électorale.

Au delà de l’aspect purement journalistique du traitement de l’information, on peut aussi se poser légitimement la question de savoir pour qui, au bout du compte, roule vraiment Mediapart.

Je terminerai en rappelant ce que dit Mélenchon à propos de l’OTAN, être indépendant ne signifie pas qu’on est et sera neutre.

Je crains que Mediapart ne soit en fait ni l’un ni l’autre.

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