Mediapart titre « Ukraine : Mélenchon aux prises avec son passé »
Au delà des faits et de leur interprétation, c’est aussi une campagne d’abonnement à des fins purement commerciales.
N'oublions pas que Mediapart est une entreprise et que derrière des objectifs martelés de liberté d'expression et d'une proclamée indépendance, il y a un compte d'exploitation et une ligne "bénéfices" qui ne dépend que des lecteurs qui seuls peuvent l'acheter l'abonder.
S’il est déontologiquement impossible à Mediapart de soutenir ouvertement un candidat, il lui est loisible d’instiller le doute et attirer l’attention des anti et des sceptiques, qu’ils soient sincères où viennent chercher la confirmation de ce qu’ils pensent de Mélenchon auprès d’un journal qui a fait sa place dans le monde médiatique actuel.
Je le savais, d’ailleurs Mediapart le dit aussi, vous voyez. bien ! pourra dire tout nouvel abonné ayant cotisé.
Quelle aubaine pour un fin marketeur que ce terreau non négligeable d'abonnés. Il n’y a qu’à voir la promotion permanente de Mediapart sur Twitter, (ailleurs, je ne sais pas), avec le titre des articles les plus racoleurs accrocheurs assortis d'une offre promotionnelle pour pouvoir les lire. Mediapart, le journal qui lave plus blanc que blanc aurait pu dire Coluche. C’est peut-être une des raisons d'une telle publication et du choix du titre
Sur le fond, je crois que Jean-Luc Mélenchon a une analyse, une connaissance et une vision à long terme depuis bien longtemps, bien au-delà de ce dont est capable Pauline Graulle. Un certain savoir faire journalistique peut amener, tout en prétendant à une certaine objectivité, à faire dire aux faits pas forcément le contraire de ce qu’ils disent, mais leur donner une signification différente, dévalorisante, négative et in fine complètement en dehors des valeurs dans lesquelles ils s’inscrivent.
Je n’ai pas vu Media Crash, mais les pratiques de Mediapart ne peuvent en faire une oie blanche et désigner les autres comme de vilains petits canards.
C’est beaucoup plus subtil que cela, au moins pour le journal que seuls ses lecteurs peuvent acheter.