Avec le soutien financier de la Fondation Foch, l’hôpital Foch va se doter d’un centre de Procréation Médicalement Assistée (PMA). Son objectif est de faire de ce centre l’un des plus importants en France.
Ce nouveau centre, financé notamment par la Fondation Foch, résultera en réalité d’un transfert d’activités depuis l’hôpital de Neuilly-sur-Seine. L’hôpital Foch et celui de Neuilly-Courbevoie, pratiquant tous deux la Procréation Médicalement Assistée depuis de nombreuses années, avaient à l’époque décidé de créer conjointement un centre de PMA. En 2007, ce dernier avait été aménagé à l’hôpital de Neuilly-Courbevoie, l’hôpital Foch ne possédant pas l’espace nécessaire à son installation. L’hôpital Foch participait donc aux activités du centre de façon délocalisée. Depuis, l’activité du centre de PMA a sans cesse progressé : en moins d’une dizaine d’années, le nombre de couples infertiles pris en charge a été multiplié par 25, passant de 50 à 1 200. Aujourd’hui, ce centre de PMA va être transféré à l’hôpital Foch, avec l’aide de la Fondation Foch. En effet, l’activité du centre de Neuilly ayant beaucoup augmenté, il n’est plus en mesure de se conformer aux normes de sécurité imposées. Le projet de transfert est donc la solution aux problèmes d’espace et de certification du centre. Par conséquent, à partir de 2016, la majeure partie de l’activité sera déplacée à l’hôpital Foch. Mais les activités de consultation resteront à l’hôpital de Neuilly.
Mais ce projet ne s’arrête pas au simple transfert d’activités. Soutenu par la Fondation Foch, il consiste en la création d’un centre de PMA dont l’activité ne serait pas uniquement clinique. En effet, afin qu’il devienne l’un des meilleurs en France, une partie de l’activité sera tournée vers la formation et la recherche universitaire. Avec le soutien de la Fondation Foch, le nouveau centre de PMA, d’une superficie de 1 000 m2, permettra aux professionnels d’évoluer dans un espace fonctionnel, qui facilitera la prise en charge des patients et des patientes. Ce déménagement est l’aboutissement de nombreuses concertations entre différentes parties, notamment l’équipe du centre, les directions et instances locales, l’hôpital de Neuilly, l’hôpital Foch et la Fondation Foch. Le nouveau centre sera inauguré au début de l’année 2016, parmi lesquels les équipes de l’hôpital de Neuilly-sur-Seine et des représentants de la Fondation Foch.
Le Professeur Frydman, spécialiste de la PMA, rejoint l’hôpital Foch en Septembre 2012
Une impulsion supplémentaire a été donnée au projet avec l’arrivée à l’hôpital Foch du Pr. René Frydman. Ce dernier, spécialiste de la PMA en France, a travaillé à l’hôpital Béclère de Clamart entre 1976 et 2012, en tant que gynécologue. Il a passé sa vie à accompagner les couples infertiles qui désirent accueillir un enfant. Aujourd’hui, il poursuit sa carrière en tant que Professeur émérite des Universités-Consultant au sein de la maternité du Pr. Jean-Marc Ayoubi, chef du service de Gynéco-obstétrique de l’hôpital Foch. Son arrivée à l’hôpital Foch permet aujourd’hui le développement de la PMA. L’hôpital Foch et celui de Neuilly Courbevoie travaillent ensemble à la création du centre de PMA de l’hôpital Foch. Ce dernier traitera la fécondation in vitro et l’activité clinique et travaillera en liaison avec l’hôpital de Neuilly pour l‘exploration de l’infertilité. La Fondation Foch soutient financièrement ce projet commun aux deux hôpitaux.
En plus de partager son temps entre les accouchements, les actes chirurgicaux et les consultations, le Pr. Frydman accorde aussi une place importante à la formation. En effet, avec la coopération du Pr. Ayoubi et du Dr Cordier, chef du service de Psychiatrie de l’hôpital Foch, il a mis en place un diplôme universitaire pour la Faculté de Médecine de Paris Ouest sur « Les enjeux psychologiques autour de la naissance ». La maternité, rénovée en 2011 avec le soutien financier de la Fondation Foch, offre un cadre de travail optimal au Pr. Frydman. De plus, les équipements de haute technologie et le plateau technique de pointe lui permettront de poursuivre ses travaux de recherche dans les meilleures conditions.