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Pourquoi François Bayrou a demandé ce vote de confiance
Le Premier ministre François Bayrou a décidé d’engager la responsabilité de son gouvernement ce 8 septembre 2025 devant l’Assemblée nationale. C’est un choix lourd, mais il s’explique par la situation économique et budgétaire du pays.
Face à un déficit public hors de contrôle, il a présenté un plan d’austérité massif : économies drastiques sur les dépenses sociales, nouvelles recettes fiscales, et mesures impopulaires comme la suppression de jours fériés. Pour justifier ce tournant radical, Bayrou a voulu obtenir la légitimité d’un vote clair : soit l’Assemblée nationale l’accepte, soit elle le rejette.
En somme, ce vote n’est pas seulement sur un budget. C’est un test de confiance sur la capacité du gouvernement à gouverner et à mener la France dans une période difficile.
Que se passe-t-il si le vote est rejeté ?
Tout le monde le sait : les chances de Bayrou d’obtenir la confiance sont infimes. La gauche, l’extrême droite, une partie des Républicains, les écologistes… tous ont annoncé qu’ils voteront contre.
En cas de rejet, la Constitution est claire : le gouvernement Bayrou devra démissionner immédiatement. Trois hypothèses s’ouvrent alors :
* Nommer un nouveau Premier ministre : Emmanuel Macron pourrait tenter de trouver une personnalité de compromis, mais l’Assemblée est trop éclatée pour garantir une majorité stable.
* Laisser un gouvernement provisoire : Bayrou pourrait expédier les affaires courantes, mais cela ne réglerait rien.
* Organiser des élections législatives anticipées : ce serait le moyen le plus clair de redonner la parole aux Français et de sortir de l’impasse.
Pourquoi la dissolution est la seule issue raisonnable
La France ne peut pas se permettre une crise politique longue alors qu’elle traverse déjà une crise économique et sociale majeure. Un nouveau Premier ministre « bricolé » par les équilibres actuels de l’Assemblée serait condamné à l’instabilité.
La solution évidente, démocratique et efficace est donc :
* Dissoudre l’Assemblée nationale.
* Organiser des élections législatives anticipées.
* Laisser les Français trancher et donner une majorité claire à un nouveau gouvernement.
Ainsi, le Premier ministre ne serait plus le fruit d’un compromis de couloir, mais le choix naturel d’une majorité issue des urnes. Cela seul peut redonner de la lisibilité et de la stabilité à notre vie politique.
En conclusion :
Nous appelons donc solennellement à :
* La dissolution immédiate de l’Assemblée nationale.
* La convocation d’élections législatives anticipées.
* La désignation, par le résultat de ces élections, d’un Premier ministre et d’un gouvernement légitimes, capables de gouverner avec l’appui d’une majorité claire.
Il est temps que la parole revienne aux Français.

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