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Billet de blog 12 janvier 2015

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Comment gère-t-on intellectuellement #je suis Kouachi quand on est de gauche et républicain?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En lisant l'article sur mediapart concernant l'extrême-droite, je tombe sur le fait que de nombreux internautes s'associeraient plutôt à "je ne suis pas Charlie" ou "je suis Kouachi" plutôt que "je suis Charlie". Je me dis "tiens, c'est sûrement la théorie du complot qui a encore frappé. Allons voir."

Un article du Parisien me renseigne et m'explique que c'est Mme Marion Maréchal Lepen qui soulève le lièvre en se demandant ce qu'il faudrait faire de "ceux-là". S'en suit une série de tweet qui y explique en majorité qu' ils sont arabes et musulmans et donc que les Kouachi sont leur frères. Certains sont même fiers des actes perpétrés.

Dans l'article de Mediapart, d'ailleurs, on y explique que pas moins de 70 écoles ont eu des problèmes avec la minute de silence imposé en l'honneur des victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Plus ceux qui se sont tus mais qui n'en pensent pas moins, comme le révèle une série d'article.

Tout en étant consterné, je sais très exactement chercher la source idéologique,  à savoir le site des idées d'Alain Soral et un autre tout nouveau de Dieudonné,  et ça n'a pas raté: théories du complot et appel à  la haine de la communauté organisée,  comme ils disent, avec des commentaires immondes de quelques internautes qui y explique que quelque part, ils l'ont bien mérité "Charlie Hebdo" et que le gouvernement, en aidant les "terroristes " Syriens et autres  e peut s'en prendre qu'à lui-même. Il y a également insinuation, que c'est un coup monté et que ce ne serait pas ce qu'on pourrait croire.

Au-delà des valeurs de vivre ensemble qui me paraissent essentiels effectivement,  je vous avoue que je n'ai aucune réponse démocratique ou intellectuelle, et la question  de Mme Lepen m'interpelle et me laisse sans voix. Je n'ai pas de réponses à sa question. Beaucoup de jeunes ne croient plus à l'État,  aux journaux et donc à l'information et ont trouvé une alternative,  des repères intellectuels très problématiques pour la démocratie de manière indirecte.

Je n'ai pas envie que cette question soit laissée aux mains de l'extrême -droite et ce billet est un appel à vous, internautes de ce site, mais aussi à vous journalistes courageux et responsables de Mediapart pour vous emparer de cette question. 

J'attends vos réponses éclairées. 

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